Le pétrole en forte baisse sur des craintes liées au retour du schiste américain

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Les cours du pétrole ont repris le chemin de la baisse pour le deuxième jour consécutif, ce mercredi 18 janvier. Ce soir, le Brent cède 2,6% à 54 dollars (vers 20h30) après avoir touché un plus bas en séance à 53,75. Depuis le début de l’année, le baril perd plus de 5%. À New York, le WTI a terminé en baisse de 2,5% à 51,08 dollars.

Hausse de la production américaine

Les investisseurs s’inquiètent d’un retour en force du pétrole de schiste américain qui mettrait à mal les efforts de réduction de production décidée à la fin de l’année dernière par l’Opep. Les producteurs américains pourraient en effet profiter de la remontée des prix au-dessus des 50 dollars pour relancer les puits de schiste. Une perspective qui fait craindre un retour à une situation de surabondance de l’offre comme lors des deux dernières années.

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Un rebond de 40 000 barils par jour de la production de pétrole de schiste aux États-Unis est anticipé par le Département américain de l’Énergie (DoE) dès le mois de février, selon un rapport publié hier mardi.

« Cela va rendre le travail plus difficile pour l’Opep qui cherche à retrouver l’équilibre du marché à travers la limitation de sa production et de celle de ses partenaires », ont commenté les experts de Commerzbank dans une note, rapporte le site spécialisé Zone Bourse.

L’Opep confiante mais…

L’Opep se montre optimiste sur l’évolution du marché. Dans son rapport mensuel, publié ce mercredi, le cartel prévoit une baisse de l’offre excédentaire cette année, rapporte l’agence Reuters. Cependant, l’Organisation évoque aussi la possibilité d’un rebond de la production américaine, la remontée des cours favorisant l’extraction de pétrole de schiste, selon la même source.

L’Opep estime que l’offre hors cartel augmentera de 120 000 bpj cette année alors qu’elle a progressé de 300 000 bpj en décembre. Mais cet écart devrait être plus que compensé par l’augmentation attendue de 230 000 bpj de la production des États-Unis, souligne la même source.

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