L'ONU salue les efforts d'Alger, « chef de file de la médiation internationale »



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Le Conseil de sécurité de l'ONU a salué les efforts de l'Algérie pour le règlement de la crise au Mali, en affirmant son engagement à accélérer la mise en œuvre de l'accord de paix issu du processus d'Alger.


Les membres du Conseil de sécurité, réuni mercredi, « saluent le rôle joué par l'Algérie, chef de file de la médiation internationale, les acteurs régionaux et internationaux » dans le processus de paix au Mali et « expriment leur volonté de continuer à suivre de près la mise en œuvre de l'accord de paix », a indiqué le Conseil de sécurité dans une déclaration aux médias, publiée à l'issue d'un briefing sur la situation sécuritaire au Mali.


Selon les correspondants des agences de presse accréditées à l'ONU, les « 15 » ont fait savoir qu'ils avaient examiné, au cours de cette réunion d'information, les moyens d'accélérer la mise en œuvre de l'accord d'Alger, y compris la possibilité d'imposer des sanctions ciblées aux parties qui entravent délibérément le processus de paix.


Tout en condamnant l'attentat contre un regroupement militaire à Gao, qui a fait mercredi une cinquantaine de morts et une soixantaine de blessés, le Conseil de sécurité a appelé le gouvernement malien, la coordination des mouvements Azawad et les groupes mouvements de la plateforme à respecter leurs engagements, notamment les dispositions de l'accord relatives à la mise en place des patrouilles conjointes et des autorités intérimaires.


Sur cette question le ministre malien des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l'Intégration africaine, Abdoulaye Diop, a informé le Conseil de sécurité que les autorités intérimaires seront installées, au cours du premier trimestre 2017, dans toutes les localités où les élections communales n'ont pu être organisées.


L'opération, lorsqu'elle sera terminée, permettra d'accélérer le redéploiement de l'administration et de faciliter la réinstallation des services sociaux de base, a-t-il dit. Hervé Ladsous, secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, a annoncé la tenue imminente d'une réunion de haut de niveau de la médiation internationale, conduite par l'Algérie.


Bamako : un accord « presque » parfait


Ladsous, qui s'exprimait devant le Conseil de sécurité a indiqué avoir discuté avec le ministre d'Etat, ministre algérien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Ramtane Lamamra, de la nécessité d'une réunion de haut niveau de la médiation internationale, dont la tenue devrait avoir lieu incessamment.


Il faut rappeler que « l'Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d'Alger » a été signé le 19 mai 2015 dans la capitale algérienne, réunissant à la même table le gouvernement du Mali et des représentants de la communauté Azawad (maliens du Nord d'ethnie targuie notamment).


Cette dernière se battait contre le gouvernement central afin de faire valoir ses spécificités sociales et culturelles. Le contenu de l'accord, faut-il le dire, « représente une réelle avancée, non seulement par rapport aux deux précédents documents, mais également par rapport aux différents accords signés depuis 1992 : « le Pacte national », « les Accords d'Alger », de l'aveu même de Bamako. « Certes, tout ne donne pas satisfaction dans ce texte. Et pour cause, c'est un accord de paix et comme tout accord de ce genre, il est le résultat d'un compromis », avait-on commenté au lendemain de la signature de cet accord historique.


Cependant, aux yeux du Mali, quatre « points » mériteraient plus de clarté : la référence à la dénomination « Azawad » ; la création d'une zone de développement spécifique et l'annexe trois (03) qui contraint à trouver des fonds pour financer un programme de développement au coût non chiffré, mais qui se devine exorbitant pour un pays comme le Mali ; le mode de recrutement dans la fonction publique des collectivités ; la réorganisation des forces armées et de sécurité et l'insertion des ex-combattants.


En second lieu, il incite à un dialogue entre Maliens afin d'aboutir à un consensus sur le contenu à attribuer à la dénomination : « Une Conférence d'Entente nationale sera organisée durant la période intermédiaire, avec le soutien du Comité de suivi et sur la base d'une représentation équitable des parties, en vue de permettre un débat approfondi entre les composantes de la nation malienne sur les causes profondes du conflit. Ce débat aura à prendre en charge, entre autres, la problématique de l'Azawad. »


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