Ali Haddad réunit le FCE, répond à Bouchouareb



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Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a tenu, ce samedi 21 janvier, une réunion de son comité exécutif sous la présidence de Ali Haddad. Lors de cette rencontre, l’organisation patronale a décidé de la mise en place d’une commission ad hoc, dans le but d’opérer une restructuration des instances dirigeantes.

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Changements à venir lors de l’Assemblée générale

Les membres du FCE et les observateurs s’attendaient à un « remaniement » au sein de l’organisation ce samedi. Mais Haddad semble vouloir prendre le temps de la réflexion et de la concertation. À cet effet, le président du FCE a mis en place une commission ad hoc, chargée de revoir et renforcer les structures de la direction.

Elle remettra les résultats de ces travaux dans un mois. Sur cette base, des changements interviendront lors de l’assemblée générale de l’organisation, qui doit se tenir entre le 30 mars et le 30 avril prochains, a expliqué Ali Haddad dans une déclaration à la presse à l’issue de la rencontre du comité exécutif.

Une présidence collégiale au Jil’FCE

Pour l’instant, il se refuse à livrer plus de détail sur d’éventuels changements, notamment des vice-présidents de l’organisation. Cela dit, le but sera de renforcer les structures : « un changement s’impose. L’organisation actuelle fonctionnait lorsque le FCE comptait 150 membres. Nous sommes désormais plusieurs milliers d’adhérents et il faut une restructuration et un renforcement », a assuré Haddad.

Dans le même temps, Toufik Lerari a été « déchargé » de la présidence du Jil’FCE, a-t-il confirmé. Ali Haddad laisse entendre que Lerari a résisté « au changement » et qu’il a donc été limogé. À sa place, le FCE met en place une direction collégiale, composée de Hakim Soufi (PDG de la compagnie d’assurances MacirVie), Mohamed Skander (DG du cabinet de conseil BraveHill), Sami Agli (DG du groupe éponyme) et Mounia Chadi (DG de Lyn Pansements). Les décisions seront prises à la majorité, a affirmé Haddad.

Haddad répond à Bouchouareb

En dehors du FCE, le patron du groupe privé de travaux publics ETRHB a profité d’une question de la presse pour répondre au ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, au sujet de l’ouverture d’une usine de production de tubes (pétrole, gaz et eau) à Oran.

Ce dernier s’est récemment montré critique et a fait pression sur Haddad afin d’accélérer le projet et compléter l’investissement. Ce samedi, l’homme d’affaires algérien a rétorqué, expliquant que certains grands projets peuvent connaitre des retards, notamment liés à des imprévus.

« Je dis à Bouchouareb qu’un projet pareil nécessite du temps. Nous l’avons financé à 90% sur fonds propres et il s’agit de la plus grande usine du monde, avec une production 450 000 tonnes par an, sur 25 hectares, dont 12 bâtis. Le produit sortira en février, avec un retard de 3 mois. Sur ce genre de projets, ce n’est pas important », affirme-t-il.


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