Les ministres du FLN dans l'expectative



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Une dizaine ministres de l'équipe Sellal doit choisir rapidement entre démissionner du gouvernement ou renoncer à la députation.

Les ministres issus du parti FLN sont dans une position inconfortable à l'approche des élections législatives. En effet, ils sont sommés de choisir entre garder leur portefeuille ministériel ou déclarer leur candidature à la députation.

Et pour cette dernière option, ils ne sont pas sûrs de gagner les faveurs des militants du parti pour figurer dans les listes de leur région respective.

Le choix des candidats aux élections législatives relèvera désormais d'un vote de militants au niveau des structures du parti. Les ministres qui se porteront candidats ont une certaine inquiétude car ils sont tous ou presque mal perçus au niveau de leur wilaya respective. D'où ce dilemme cornélien. Car le système existant, celui de la cooptation, ne sera plus reconduit.

Le SG du FLN Djamel Ould Abbès l'a répété plusieurs fois. Les ministres du parti doivent mouiller le maillot et descendre dans l'arène s'ils veulent se porter candidat. Ou rester à leur poste et prendre le risque d'un remaniement ministériel qui leur serait peut-être fatal.

La loi électorale et celle relative aux cas d'incompatibilité avec le mandat parlementaire, qui leur interdisent le cumul de mandats électifs avec de hautes fonctions dans les institutions de l'État seront appliquées.

La disposition existait déjà dans la loi organique portant régime électoral avant sa révision en novembre 2011. Elle a été confirmée par la loi organique du 12 janvier 2012 fixant les cas d'incompatibilité avec le mandat parlementaire. Dans son article 3, ce texte dispose clairement que le mandat parlementaire est incompatible avec l'exercice d'une fonction de membre du gouvernement.

Le Premier ministre Abdelmalek Sellal a indiqué avant-hier que les membres du gouvernement sont libres de participer ou non à cette échéance électorale : « Chaque ministre est libre de se présenter ou non aux législatives », a-t-il indiqué à la presse en marge de la première réunion de la Haute Instance indépendante de surveillance des élections (HIISE). Le Premier ministre a souligné que les élections législatives se dérouleront au courant du premier semestre de l'année 2017.

Les membres du gouvernement devant participer aux législatives doivent démissionner de leurs postes respectifs, 60 jours avant la date du scrutin. Les services de la chefferie du gouvernement auraient déjà sollicité les ministres en poste issus de partis à l'instar du FLN et du RND à choisir entre leur maintien au gouvernement ou de se porter candidat aux législatives, afin d'établir une liste qu'ils comptent soumettre au président Bouteflika. Ce dernier devra avoir une liste dans l'éventualité d'un remaniement ministériel qui aura lieu prochainement.

Pour ceux qui auront à choisir de se porter candidat, ils devront en effet déposer leur démission pour se consacrer entièrement à leur campagne électorale. Ils seront remplacés par d'autres ministres sans étiquette politique qui assureront l'intérim.

Abdelmadjid Tebboune, ministre de l'Habitat, qui ne se portera pas candidat, assure depuis une semaine l'intérim à la tête du ministère du Commerce, en remplacement de Bakhti Belaib, souffrant et transféré en France pour y subir des soins médicaux.

Un autre poids lourd de la composante gouvernementale, Abdeslam Bouchouareb, quittera lui ses fonctions car il est pressenti comme candidat et tête de liste du RND dans sa région natale à Oum El Bouaghi.


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