Les prix du pétrole grimpaient vendredi en cours d'échanges européens, dopés par les données de l'Agence Internationale de l'Energie, qui estime que les pays s'étant engagés à limiter leur production tiennent parole. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 56,18 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 55 cents par rapport à la clôture de jeudi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour le contrat de mars gagnait 43 cents à 53,43 dollars. En grimpant depuis trois séances consécutives, les cours du pétrole effaçaient leurs pertes du début de la semaine et renouaient avec leurs niveaux de vendredi dernier. "Le dernier rapport de l'AIE montre que les baisses de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) atteignent des niveaux quasiment sans précédent, et que la demande de brut grimpe avec une activité industrielle mondiale soutenue", a-t-il ajouté. Les prix restaient cependant en deçà de leurs plus hauts de l'année, et certains analystes appelaient à la prudence. Les marchés observaient également les données venues de Chine sur la demande de brut. En janvier, la Chine a importé 34,03 millions de tonnes de brut, contre 36,38 millions en décembre et 26,69 millions en janvier 2016. Cette hausse d'une année sur l'autre s'explique par la tenue du nouvel an chinois fin janvier en 2017, incitant les raffineries à faire le plein de brut avant le début des festivités qui s'étaient tenues début février en 2016.