La Banque d’Algérie met de l’ordre



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Beaucoup d’ordre sera imposé par la Banque d’Algérie sur le marché bancaire. Si des assouplissements seront accordés en termes de liquidité, la banque centrale veut par ailleurs, garantir une marge des crédits acceptables pour les clients des banques.     Dans son intervention ce matin à la radio nationale, Mohamed Lehbib Goubi, directeur général du crédit et de la réglementation à la banque d'Algérie, a expliqué que la banque centrale fait de grands efforts pour refinancer les banques de la place. Mais en contrepartie, elle veille à ce qu’il n’y ait pas des pratiques exigeantes de la part des banques commerciales. Dans ce sens, il a rappelé que suite à l’instruction du mois de septembre 2016, qui fait suite au règlement d’aoùt 2013, la « Banque d’Algérie est en train de finaliser le plafonnement des taux d’intérêt applicable sur le marché bancaire ». Selon les explications de Lahbib Goubi, ce taux «sera fixé selon des taux effectif moyens pratiqués par les banques durant un trimestre». Ainsi, les banques seront dans «l’obligation d’appliquer un taux qui ne dépasse pas un cinquième de ce qui a été dicté par la réglementation», a-t-il encore précisé. Toute banque qui dépassera ce seuil sera soumise à des sanctions de la commission des crédits de la banque d’Algérie. Cette nouvelle règle vise en premier lieux «à protéger les clients des banques des taux très excessifs appliqué actuellement par les banques ». S’agissant du type de crédits, l’invité de la radio a évoqué sept catégories, à l’instar du découvert, du crédit à la consommation, les crédits à court, moyen et long termes, le financement de l’habitat et le leasing. Toutefois, il a souligné qu’il est possible qu’il y ait des corrections après discussions avec les banques. Evoquant le problème de la baisse de la liquidité bancaire, le responsable au sein de la banque des banques, a expliqué que plusieurs mesures ont été prises par la Banque centrale pour contrer cette situation de recul de liquidité qui est passé de 2800 milliards de dinars en 2012 à 1037 milliards de dinars en janvier 2017. Entre autres, Goubi a révélé un montant de plus de 430 milliards de dinars qui ont été injectés par la banque centrale dans le circuit bancaire en plus des 150 milliards de dinars souscrit à l’emprunt de la croissance économique et qui seront utilisés pour le refinancement bancaire.  «La banque d’Algérie a aussi procédé bien avant la baisse de taux des réserves obligatoires de 12% à 8%  effectué en 2014, un taux qui sera peut être revu à la baisse afin de laisser plus de liquidité dans les comptes des banques», a encore expliqué le DG de la réglementation de la BA. Les raisons de cette situation «sont dues à la baisse drastique des avoirs nets extérieurs, suivie d’un déficit de la balance de paiement, ce qui a induit à un assèchement progressif des ressources des banques. Toutefois, cette situation ne touche de plein fouet que deux banques», a-t-il confirmé.  


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