Des aéroclubs dénoncent une gestion clientéliste



...

Depuis une dizaine d’années, un lourd marasme pèse sur les activités des aéroclubs algériens. Des blocages et des lourdeurs administratives, mais surtout une gestion du bureau de la Fédération algérienne des sports aériens (FASA) décriée haut et fort par des hommes qui ont consacré leur vie à cette activité. «C’est une situation chaotique qui règne au sein de la FASA, gérée par des gens détachés par le ministère de la Jeunesse et des Sports, comme simples fonctionnaires, qui n’ont rien à voir avec l’aéronautique ni de près ni de loin. De plus, ces personnes sont en train de causer un grand tort aux aéroclubs algériens», révèle Kamel Chebouki, commissaire de vol et instructeur pilote à l’aéroclub de Constantine, et représentant des aéroclubs algériens. Cet homme, connu et reconnu en Algérie et à l’étranger pour sa compétence et sa longue expérience, n’y va pas par trente-six chemins pour dénoncer la mainmise d’un groupe de personnes sur les affaires de la FASA, qu’«ils gèrent comme une agence de tourisme qui a brillé par des séjours organisés à l’étranger», selon ses propos. Un sévère réquisitoire contre une fédération, qui s’est limitée aux activités de parapente, au détriment des aéroclubs qu’elle a pour mission d’aider pour développer les sports aériens, depuis l’aéromodélisme jusqu’à l’aviation, surtout que les subventions de l’Etat ne manquent pas. On n’oublie pas que ces aéroclubs ont toujours été le réservoir d’Air Algérie, en assurant une formation de base et de qualité aux futurs pilotes de ligne. «Nous avons demandé que la FASA aide les aéroclubs pour la remise à neuf des avions abandonnés un peu partout en Algérie, sachant que nous ne pouvons pas acquérir un matériel soumis à une réglementation rigoureuse, mais il s’est avéré que ces choses sont le dernier souci du bureau de la FASA», poursuit-il. Connu pour sa franchise, Chebouki s’étonne du fait que la FASA fasse appel à un Français pour donner des cours de parapente, laissant sur le carreau des instructeurs algériens qualifiés. «C’est une chose que je dénonce fermement, car cette personne a signé un contrat de formation sans avoir une équivalence conformément à la législation algérienne. En plus de cela, on l’autorise à ramener des parapentes et on oblige les aéroclubs à les acquérir auprès de lui, moi je m’interroge, en vertu de quelle loi on fait cela?», dira-t-il. En somme, il y a du rififi à la FASA. Une situation qui ne semble pas plaire aux aéroclubs algériens, décidés, il faut le dire, à faire parvenir leurs doléances à la tutelle, en espérant une réaction juste et vigoureuse.    


Lire la suite sur El Watan.

Publier des annonces gratuites

Petites annonces Babalweb Annonces

Publier une annonce gratuite

Autres sites

Sciencedz.net : le site des sciences
Le site des sciences en Algérie


Vous cherchez un emploi? Essayer la recherche d'emploi en Algérie
Babalweb Annonces Babalweb Annonces
Petites annonces gratuites