Raouraoua laisse planer le doute sur son avenir



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Mohamed Raouraoua n’a pas levé le voile sur son avenir à la tête de la Fédération algérienne de football (FAF), ni sur ce qu’il compte faire dans les prochains jours. Ceux qui prédisaient qu’il allait trancher sur cette question en sont pour leurs frais. En homme très avisé et dirigeant rompu à ce style d’exercice, il a laissé tout le monde sur sa faim. Ceux qui souhaitent son maintien au poste de président de la FAF ne sont pas plus avancés que ceux qui souhaitent son départ. Hier, au centre technique national (CNT), à Sidi Moussa, tout le monde était suspendu à ce qu’il allait dire, annoncer. Lui, il a préféré jouer un peu la montre et faire languir ses partisans et adversaires. Ses nombreuses interventions au cours de l’assemblée générale étaient sereines, bien maîtrisées et sans rien laisser transparaître de ce qu’il compte faire. La situation avait beaucoup de similitudes avec celle qui a prévalu en 2006 au plus fort du bras de fer Yahia Guidoum (ministre de la Jeunesse et des Sports) - Mohamed Raouraoua. Dans des circonstances tout à fait similaires, les membres de l’assemblée générale avaient soutenu le président et acclamé son maintien à son poste. Comme l’ont fait les membres de l’assemblée générale, hier, à Sidi Moussa. A Sidi Fredj en 2006, les membres de l’AG étaient rentrés chez eux avec l’assurance que Mohamed Raouraoua rempilerait pour un autre mandat (le second). A l’arrivée, il s’est retiré et laissé Hamid Heddadj lui succéder. C’est dire combien risque d’être illusoire le soutien que lui ont manifesté les membres de l’AG, il y a quelques heures. Le scénario de 2006 peut bien se reproduire si d’aventure le président sortant a déjà décidé de ne pas briguer un nouveau mandat. Des indices et quelques pistes versent dans ce sens. Mohamed Raouraoua a toujours été un homme d’engagement, de défis, toujours projeté vers l’avenir et les projets. En cette matinée printanière du 27 février Òn’a rien laissé transparaître. Il a parlé de ce qui a été réalisé sous ses mandatures, des acquisitions, des avancées, des projets laissés et en voie de réalisation. Mais il a peu évoqué l’avenir et les projets qu’il compte mener au profit de la fédération et du football algérien. Pour toutes ces raisons et bien d’autres, bien sûr, Mohamed Raouraoua ne cherche pas à incarner l’avenir du football algérien que devrait se faire sans lui. Pendant des années, il a apporté sa contribution à l’oeuvre de développement du football. Il a réussi plus souvent qu’il n’a échoué. Dans son esprit, il a déjà tourné la page. Il laisse dans la corbeille de la mariée des millions de dinars, 6 milliards de dinars en cash flow et 2,5 milliards de dinars qui viendront bientôt renflouer les comptes de la Fédération, sans compter les projets (construction d’un hôtel, achèvement d’un centre médical à Sidi Moussa, un nouveau terrain de football et plus de 4 hectares de terrain acquis récemment). Il laissera un bel héritage. En marge de l’assemblée générale, la Fédération internationale de lutte anti-corruption a remis un diplôme de bonne gouvernance au président Mohamed Raouraoua.


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