Soupçons de corruption dans la collecte des signatures 

le silence troublant de la HIISE et de la justice



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Plusieurs formations politiques de l’opposition, engagées dans la course pour les législatives du 4 mai prochain, ont dénoncé des pratiques de corruption dans la collecte des signatures nécessaires à l’élaboration des listes électorale. Hamid Farhi, coordinateur du MDS (mouvement démocratique et social) a révélé mercredi dernier que son parti a eu des propositions de la part de personnes pour lui réunir le nombre de signatures nécessaires en contrepartie d’un payement. « À Tiaret, on nous a demandé dix millions de centimes et on nous a promis de réunir les signatures nécessaires. Mais on a refusé », a-t-il dit.

Vendredi, le FFS a accusé des « réseaux mafieux » au sein de l’administration de se livrer à des pratiques, loin d’être catholiques, dont la vente des signatures. « Il y a aussi l’apparition, de nouveau, du phénomène de l’achat des consciences à travers les détenteurs de l’argent sale par l’achat des signatures devant l’indifférence de l’administration qui n’a montré aucune volonté de lutter contre ces pratiques odieuses, devenant un faux témoin devant de telles pratiques », a accusé le premier secrétaire du FFS, Abdelmalek Bouchafa. Selon lui, toutes ces « pratiques » sont conduites par des « réseaux administratifs mafieux qui ont joué un rôle dans la détermination des listes, voire dans la détermination du champ politique qui sert leurs intérêts, jouissant d’une liberté pour exécuter leur plan en l’absence d’un État de droit ».

Louisa Hanoune n’est pas en reste : elle s’est attaquée à des partis qualifiés de « nébuleuse » qui ont, selon elle, dépensé des sommes colossales pour la collecte des signatures. « Il n’y a plus de morale sociale, ni de morale politique », a-t-elle déploré.

Avant les accusations de ces partis, c’est Djamel Ould Abbes du FLN qui avait dénoncé la « chkara ». Il avait laissé entendre que des membres au sein du BP monnayaient leurs positions pour imposer des candidatures.

Par ailleurs, dès la publication des listes de candidatures par les médias, le « redresseur » FLN Abderrahmane Belayat n’a pas manqué de laisser entendre que certaines figures ont monnayé leur présence en « bonne position » au sein de listes.

Faut-il en conclure que la pratique est courante ? S’il est difficile de trouver des preuves, au regard de la manière dont le procédé s’effectue, il demeure scandaleux que les autorités concernées observent un silence devant cette situation. Ni le ministère de l’Intérieur, ni la Haute instance indépendante de surveillances des élections, encore moins le ministère de la Justice n’ont levé le petit doigt pour le moment, au moins pour annoncer une enquête.

Mais cette situation révèle la vraie nature des enjeux des prochaines législatives. Nous ne sommes plus face à une compétition de représentants de partis pour proposer des alternatives à la crise, exposer des solutions aux problèmes auxquels sont confrontés les Algériens, mais devant une course à des positions qui permettent l’immunité et la proximité avec les institutions avec ce que cela suggère comme privilèges et facilités.


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