Législatives 2017

Ould Abbès assume le choix des candidats



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C’est à  un difficile numéro d’équilibriste auquel s’est lancé Djamel Ould Abbès lors de sa conférence de presse, tenue au Centre international des conférences, hier. Face au mécontentement des militants, le chef du parti a mis en avant sa méthodologie pour la sélection des candidats. «L’opération s’est déroulée de manière scientifique», a martelé M. Ould Abbès, en exhibant des feuilles censées expliquer la méthode appliquée. Aux sceptiques, le premier responsable du parti assure que la victoire est à portée de main et qu’elle sera totale. «Je veux une majorité éclatante pour le FLN», a déclaré M. Ould Abbès. Mais le moment le plus délicat de cette conférence ce fut lorsque le patron du parti  a été interrogé par un journaliste sur les informations faisant état de l’interpellation de son fils par les services de sécurité dans le cadre d’une affaire liée aux listes de candidatures. Le patron de la première force politique du pays a encaissé le coup, avant de dire : «Je suis confiant concernant les services de sécurité (...). Je laisse les services de sécurité faire leur travail.» Et d’ajouter : «Je n’ai pas de fortune, ni villa, ni appartement. Je vis à Club des Pins et auparavant j’habitais dans un immeuble près de la Présidence.» Malgré le satisfecit que s’est octroyé M. Ould Abbès, il y a des signes qui ne trompent pas, qui sont autant d’indices qui renseignent sur la situation délicate dans laquelle se trouve le FLN après l’annonce des listes pour les législatives de mai 2017. La décision de tenir la conférence de presse au Centre international des conférences (CIC) de Club des Pins, en lieu et place du siège du parti ou à l’hôtel Moncada, confirme la crainte des responsables de devoir affronter des débordements de la part des militants. «A Hydra ou au Moncada, le risque était trop grand, confie un membre de la garde rapprochée de M. Ould Abbès. On a préféré la sécurité qu’offre le CIC.» Le rejet des listes touche toutes les wilayas. A Oran, la présence en quatrième position du petit-fils de l’ancien ministre de l’Energie Chakib Khelil a mis le feu aux poudres et provoqué un début de contestation. Déjà que la désignation de Abdelkader Hadjoudj, membre du BP, comme tête de liste a été moyennement appréciée par les militants. Mais la fronde touche également Ghazaouet, Aïn Témouchent… A ce rythme, ce sont les 123 mouhafadhas qui risquent de faire face à la colère de la base. Conscient du danger, M. Ould Abbès rappelle que les «déçus doivent comprendre qu’il était impossible de satisfaire tout le monde». Face à la grogne, son entourage refuse qu’il endosse seul la cacophonie ambiante. «On ne peut pas tout lui imputer», affirme un membre de sa garde rapprochée. «Les listes ont subi des changements de la part de certaines personnalités», souligne-t-il. Et de pointer du doigt le rôle du ministre de la Justice, Tayeb Louh, accusé par certains d’avoir «charcuté» les listes initiales pour installer des proches.


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