Formation du gouvernement au Maroc

Benkirane poursuit son bras de fer avec le palais royal



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Plus de cinq mois après les législatives, le Maroc est toujours sans gouvernement et aucune solution ne se profile à l’horizon. Jeudi, lors d’une réunion du bureau politique du Parti de la justice et du développement (PJD),  le premier ministre Abdelilah Benkirane a campé sur ses positions en insistant sur la reconduction de l’équipe gouvernementale sortante, selon Telquel.

La dernière « résistance » de Benkirane

À l’issue de cette réunion, le PM marocain a déclaré attendre une rencontre avec le roi Mohamed VI « pour être fixé sur le sort des tractations » pour la formation d’un nouveau gouvernement, a rapporté le site 360. ma.

Deux jours plus tard, Abdelilah Benkirane a enfoncé le clou en excluant toute participation de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) au nouveau staff gouvernemental lors d’une autre réunion de la jeunesse du PJD tenue près de la ville d’El Jadida, située dans l’ouest du royaume. « Je m’appellerais plus Abdelillah si celui-ci (le patron de l’USFP) devait intégrer le gouvernement », a juré le chef du gouvernement marocain cité toujours par le 360 ma.

Le Forcing de l’ami du roi

Cependant, cette proposition de reconduire la même alliance majoritaire et, de facto, le même gouvernement, formulée début janvier par Benkirane après plusieurs concessions, a déjà été refusée par le patron du Rassemblement national des indépendants (RNI), Aziz Akhannouch, qui veut à tout prix la participation de l’Union socialiste des forces populaires (USFP).

Pour ce milliardaire et ami influent du roi Mohamed VI, qui s’est imposé au fil des tractations comme le maître des négociations, la coalition proposée par le chef du gouvernement composée de PJD, RNI, PPS (le Parti du progrès et du socialisme) et le MP (Mouvement populaire) ne donnera qu’une fragile majorité.

Selon une source proche des négociations citée par Telquel, cette coalition majoritaire n’aura que 201 sièges au parlement marocain, soit trois sièges de plus que le minimum requis pour la formation d’une majorité simple. « Que se passera-t-il si des députés perdent leur siège, après une décision du Conseil constitutionnel ? », s’était interrogée la même source.

Un Premier ministre marginalisé

De son côté, Mohamed VI continue à garder un silence mystérieux face à cette vacance gouvernementale qui a entamé son sixième mois. Il n’est intervenu, en effet, qu’une seule fois en envoyant, fin décembre, deux émissaires à Benkirane pour lui exprimer « son désir » de voir un gouvernement formé dans les meilleurs délais.

En revanche, il n’a pas hésité à rabrouer son chef du gouvernement via le ministère des Affaires étrangères après ses critiques à l’égard de l’intervention russe en Syrie en décembre 2016. Lors d’une récente visite au Maroc effectuée par le chef de la diplomatie espagnole, ce dernier a été dissuadé par les fonctionnaires du ministère marocain des Affaires étrangères d’aller à la rencontre d’Abdelilah Benkirane.


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