Plantes aromatiques, un avenir meilleur



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La filière des plantes aromatiques, médicinales et huiles essentielles s’organise peu à peu. D’ailleurs, la deuxième réunion des producteurs, des experts, des chercheurs de la filière a été très fructueuse, selon Toufik Khiati, membre du Comité de pilotage du Consortium de la filière des plantes.   Ce matin au siège d’Algex les participants à cet événement important dans le processus de l’organisation et la mise en place de la filière des plantes ont décidé de créer un Consortium de la filière des PAM et huiles essentielles sous la dénomination «PAMP-Algeria Conbsortium». Les objectifs tracés sont multiples. Il faudra d’abord réunir les conditions en moyens humains et matériels et dont le potentiel présente de grands avantages dans le cadre de l’organisation d’une telle activité. Comme développé par Djabou Nassim, membre du Comité de pilotage du Consortium cette structure peut beaucoup apporter, contribuant notamment à la réalisation d’économies d’échelle, la conquête de nouveaux débouchés, donc favoriser le développement et les conditions d’exercice de l’activité et, de ses membres. La présence de spécialistes expérimentés présents à cette réunion a permis l’avancée rapide des discussions. D’ailleurs Abdelouahab Ziani, président de la Cipa et propriétaire d’une entreprise Arom Algérie a expliqué aux présents le fonctionnement des Consortiums, tout en rappelant les avantages qu’offre ce genre de groupements dont, l’intervention est efficace sur les marchés internationaux et notamment le marché européen qui privilégie ce genre de regroupements d’intérêts  dans le négoce. Il a également rappelé que les importations algériennes en matière de plantes et huiles essentielles a atteint les 780 millions de dollars durant l’année passée. Au su du rétrécissement de la facture des importations, les producteurs se tournent vers le potentiel existant pour développer ce genre de plantes et pourquoi pas, exporter la matière première vers d’autres marchés, a expliqué Ziani. A la satisfaction des concernés, la représentante de la direction générale des Forêts a annoncé que le ministère de l’Agriculture est en train de préparer un cadre juridique qui permettra l’exploitation des plantes naturelles des forêts. Actuellement, la seule activité dans ce sens est une « exploitation illégale pratiquée par des privés dans les zones forestières ». Cette perspective d’organiser la filière va rassurer les exploitants des forêts et leur donnera de l’avantage pour accélérer la cadence de la production. Mais insiste-elle, ces mêmes exploitants doivent penser à enrichir le potentiel naturel des forêts qui risque, prévient-elle, de se dégrader « si, nous continuons à exploiter d’une manière anarchique ». Il est à noter qu’une autre réunion sera organisée le 12 avril prochain pour la finalisation des statuts et la mise en place officielle du Consortium Algérien des Plantes Médicinales, Aromatiques et Huiles essentielles (PPAM-Algeria Consortium). 


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