ALGER- Le Commandant de la Gendarmerie nationale, le général major Menad Nouba a procédé mercredi à Alger à la clôture du séminaire sur le partage des expériences et l’intégration de nouvelles approches opérationnelles, ayant pour vocation de préciser les contours des défis pesant sur la sécurité publique et leur impact au niveau national.
Cette rencontre, tenue au profit des Commandants Régionaux, des Commandants de Groupements territoriaux, des Groupements d’Intervention et de Gardes-Frontières, a pour but d’évaluer "l’adaptabilité des capacités" de l’Institution, ses dispositifs et ses modes opératoires face à ces menaces, pour parer toute éventualité, selon un communiqué de la Gendarmerie nationale.
Ce séminaire a eu pour objectif l’échange d’expériences et l’intégration de nouvelles approches opérationnelles pour faire face aux nouvelles formes de criminalité et le développement des méthodes de travail pour être au diapason des nouveaux modes opératoires adoptés par les criminels, notamment par l’utilisation des technologies de l’information et de la communication.
Il a eu également comme but l’adaptation des capacités de l’Institution, ses dispositifs et ses modes opératoires face à ces menaces pour parer toute éventualité.
L’organisation de ce séminaire est intervenue dans "l’esprit d’appréhender les défis", à travers l’amélioration des capacités des effectifs engagés, le partage de l’expérience et l’intégration de nouvelles approches opérationnelles, pour apporter "une valeur ajoutée" dans l’exécution des missions dévolues à l’Institution et répondre aux préoccupations "légitimes" des citoyens, par la préservation de leur sécurité et de leurs biens, ainsi qu’aux "attentes" des pouvoirs publics.
Les objectifs tracés pour ce séminaire "ont été atteints", a assuré le communiqué, en ce qu’il a "permis aux commandants d’unités de débattre de cas d’espèces, d’examiner les solutions et les modes opératoires appropriés, d’exposer les différentes difficultés rencontrées lors de
l’exercice de leurs missions, de recevoir les orientations et les instructions du Commandement, notamment quant à la clarification de la vision future de l’institution et la définition de l’axe des efforts qui doivent être consentis dans le cadre de la stratégie de l’Etat de droit".
Il s’agit "particulièrement" d’examiner les "problèmes rencontrés, les insuffisances constatées" et d’évaluer les recommandations retenues lors du séminaire de 2015, quant à leur concrétisation sur le terrain.
Pour y parvenir, il demeure "plus que certain" que l’échange d’expériences et la concertation constituent, "en soi, les meilleurs moyens" d’une mise à niveau "concrète" des "acquis" et des "visions de tout un chacun", afin de mener "à bien" la mission qui est dévolue à ce corps de sécurité et répondre aux préoccupations des citoyens et des pouvoirs publics.
Dans ce sillage, la Gendarmerie nationale mobilise "tous ses moyens" pour la sécurisation des frontières, la lutte contre la contrebande et l’immigration clandestine, ainsi que le démantèlement des réseaux de trafic illicite de drogue, tout en veillant à garantir un climat de sécurité au profit des citoyens et à préserver l’ordre public à travers une "disponibilité totale, de nuit comme de jour", de toutes ses unités.
Par ailleurs, le Commandant de la Gendarmerie nationale a rappelé aux personnels que les "impératifs" de l’Etat de droit et les "exigences" du service public nécessitent "d’asseoir des valeurs d’éthique et de droiture pour être crédible" , tout comme il les a exhortés d’être à "l’écoute constante" des préoccupations "légitimes" de sécurité exigées par le citoyen, et d’£uvrer à privilégier les actions de proximité et garantir un "service public de qualité".
C'est dans ce contexte que s’inscrit la réflexion relative au projet du "Gendarme numérique", initié par le Commandement de la Gendarmerie nationale dans la continuité des plans de développement, des projets structurants et de l’automatisation du service, et ce dans le but "d’une meilleure prise en charge de la mission de sécurité publique dont l’impact est instantané tant pour le citoyen, qui est un partenaire incontournable, que pour le gendarme".
Ce séminaire s’est décliné en deux sessions, chacune de 4 jours. La première s’est étalée du 12 au 15 mars, alors que la deuxième s’est déroulée du dimanche au mercredi.