Un coup dur pour l’Union européenne



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Le gouvernement britannique a officiellement enclenché, hier, le processus de sa sortie de l’Union européenne. Neuf mois après le vote populaire pour le Brexit, Downing Street a rendu publique — dès minuit heure locale — la photo immortalisant la signature par la Première ministre britannique Theresa May de la lettre officielle activant l’article 50 du traité de Lisbonne et enclenchant ainsi le divorce du Royaume-Uni et de l’Union européenne (UE). Quarante quatre ans après son adhésion à l’Union européenne, le Royaume-Uni décide donc officiellement de se retirer, et de se préparer à débuter désormais des négociations de longue haleine avec l’Union européenne, dont l’issue sera connue en 2019. «Nous reconnaissons que ce sera un défi de trouver un tel accord global dans la période de deux ans prévue», déclare Theresa May, mais elle dit vouloir «minimiser les perturbations et donner autant de certitude que possible», en particulier au monde économique et financier. Pour la Première ministre britannique, «les gens et les entreprises au Royaume-Uni et dans l’UE tireront profit de périodes de mise en oeuvre pour s’adapter d’une façon douce et ordonnée aux nouvelles dispositions». Elle souligne en outre que «le Royaume-Uni ne cherche pas à adhérer au marché unique, et dit comprendre qu’il ne peut pas y avoir de ‘‘choix à la carte’’». Elle propose en revanche la conclusion «d’un accord de libre-échange ambitieux et audacieux entre le Royaume-Uni et l’Union européenne». Theresa May n’exclut pas cependant qu’il n’y ait pas d’accord au bout des deux ans prévus de négociation, déclarant : «Pas d’accord vaut mieux qu’un mauvais accord». Dans sa lettre adressée à l’UE, le Royaume-Uni — premier pays à appliquer la clause de retrait prévue dans le Traité de Lisbonne —, souligne que l’échec des négociations «affaiblirait notre coopération en matière de lutte contre la criminalité et le terrorisme (…). C’est pourquoi nous devons travailler dur pour éviter ce résultat». Du côté des autres pays membres de l’Union européenne, la chancelière allemande Angela Merkel a appelé à des négociations «justes et équilibrées» avec le Royaume-Uni après le déclenchement du Brexit, et souhaité que Londres demeure un «partenaire proche» de l’Union européenne. «Nous, au sein de l’Union européenne, mènerons de façon juste et équilibrée les négociations à venir et j’espère qu’il en ira de même pour le gouvernement britannique, la Première ministre britannique me l’a assuré au téléphone», a déclaré Mme Merkel. Une déclaration qui résume la déception des partenaires européens de Londres face à l’officialisation du Brexit qui porte un coup dur à l’Union, affaiblie par la montée du populisme et de l’euroscepticisme. Il est à rappeler que le processus de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne a été enclenché par un vote le 23 juin 2016. A l’issue du scrutin, 17,4 millions de Britanniques (51,9% des voix) ont voté en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’UE. Un divorce dont la procédure est officiellement lancée depuis hier.


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