Les licences exigées par les banques



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Ouverts au début du mois en cours par le ministère du Commerce, les nouveaux contingents quantitatifs pour l’importation des produits et des marchandises au titre des licences d’importation pour 2017 concernent en tout 21 catégories de produits industriels et agricoles. Les domiciliations des opérations d’importation de produits concernés par la politique des quotas fixés par les pouvoirs publics seront désormais assujetties à la présentation d’une licence d’importation auprès des banques. En effet, selon une note adressée la semaine dernière aux PDG des banques par l’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF), «à compter du 17 avril 2017, toutes les opérations de domiciliation d’importation des produits repris par l’avis numéro 01/2017 du ministère du Commerce, portant ouverture des contingents quantitatifs pour l’importation de produits et marchandises au titre de l’année en cours, sont désormais subordonnées à la présentation préalable d’une licence d’importation». La même note précise que cette nouvelle exigence ne s’applique cependant par aux opérations d’importation dont le paiement intervient par remise documentaire et pour lesquelles les expéditions ont été réalisées «antérieurement», de même que les lettres de crédit ouvertes et domiciliées préalablement à cette instruction. Ainsi transmises aux banques, ces nouvelles consignes viennent en fait parachever la mise en place du dispositif de fixation des nouveaux quotas d’importation pour cette année, dispositif qui, faut-il le rappeler, a mis longtemps à se dessiner en raison sans doute des épineux arbitrages auxquels il a dû donner lieu. Ouverts au début du mois en cours par le ministère du Commerce, les nouveaux contingents quantitatifs pour l’importation des produits et des marchandises au titre des licences d’importation pour 2017 concernent en tout 21 catégories de produits industriels et agricoles. Outre les véhicules de tourisme et ceux destinés à la revente en l’état, y figurent notamment la collection destinée aux industries de montage et les véhicules spéciaux et engins, l’acier rond à béton, les bois et les céramiques, mais également les produits agricoles et transformés, tels les viandes, les pommes, les bananes et le double concentré de tomate. Tel que précisé par le département du Commerce, cette liste de contingents des produits à soumettre au dispositif des licences «pourrait éventuellement être élargie à d’autres produits et contingents en temps opportun et dans les mêmes formes que précédemment». Critiquée par certains pour les risques de pénuries qu’elle pourrait charrier et jugée incontournable par d’autres en raison de la crise financière que connaît le pays, la politique des licences d’importation découle, rappelle-t-on, de la nouvelle démarche du gouvernement visant à dégonfler fortement la facture des importations. «Après un montant d’importations qui avait atteint 56 milliards de dollars en 2015 avant de baisser à 46,7 milliards dollars en 2016, le gouvernement va essayer de réaliser une autre réduction en ramenant les importations à moins de 30 milliards de dollars à fin 2017», a réitéré en ce sens le ministre du Commerce par intérim, Abdelmadjid Tebboune, cité samedi dernier par l’APS. Un pari audacieux en somme, mais loin d’être gagné en raison surtout de la faible compétitivité du secteur productif local.  


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