Des partis soulignent que l'édification d'un Etat fort passe par l'élection de personnes honnêtes et compétentes



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ALGER - Les partis candidats aux élections législatives du 4 mai prochain ont appelé mercredi, au 18e jour de la campagne électorale, à ce que le scrutin permette de dégager une Assemblée crédible jouissant d'une composante compétente ayant la capacité de prendre en charge les préoccupations des citoyens, de contribuer au développement socio-économique du pays et à l'édification d'un Etat fort.

Animant un meeting populaire à Bouira, le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Bellabès, a indiqué que son parti propose des solutions "réalisables" aux problèmes du citoyen, et dispose d'un programme et des solutions sectorielles pour la crise économique que le connaît le pays.

Dans le même cadre, il a mis l'accent sur le tourisme, un secteur qu'il considère susceptible d'être une "véritable alternative" à la rente pétrolière, aux côtés du recours aux énergies renouvelables qui est "indispensable".

De son côté,  le président du Front de l’Algérie nouvelle (FAN), Djamel Benabdeslam, a exhorté les citoyens à aller en masse aux urnes et élire les candidats "les plus honnêtes et les plus compétents capables d'aider le pays pour sortir de la crise", en prévenant contre l'abstentionnisme qui pourrait laisse la place aux opportunistes au sein de l'assemblée.

Le président du parti El Fadjr El Djadid, Tahar Benbaïbeche, a, pour sa part, appelé à partir de Jijel, le peuple à assumer ses responsabilités en allant en force aux urnes le 4 mai, plaidant pour une assemblée qui s'attèlera à la prise en charge des préoccupations du citoyen et à sortir le pays de la crise.

De son côté, le président du mouvement El Islah, Filali Ghouini, a exhorté lors d'un meeting à Skikda, les citoyens à choisir "les candidats les plus compétents capables de transmettre leurs voix aux plus hautes instances et à prendre en charge leurs préoccupations".

Pour M. Ghouini, le scrutin du 4 mai est un rendez-vous important, dont la réussite devra permettre à l'Algérie de transcender les difficultés. Pour "garantir la réussite de ce scrutin, il faut vaincre le phénomène de l'abstentionnisme", a-t-il martelé, invitant les citoyens à contribuer à  la réussite de ce rendez-vous électoral avec une participation "forte et responsable".

Dans le même sillage, le Front El-Moustakbal, par la voix de son président, Abdelaziz Belaid, a plaidé à Bechar, pour l'union des Algériens autour de l'édification d'un Etat fort et d'un pays prospère, en mettant en avant son programme "porteur d'un projet de société intégrant les volets politique, économique et social".

Il a appelé à une forte participation au vote et à choisir les candidats "aptes à assumer la responsabilité et la fidélité aux sacrifices des martyrs de la révolution du 1er novembre 1954".

Pour sa part, le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes, a réitéré depuis à El Tarf, son appel à un vote massif pour "préserver l'unité nationale et la stabilité du pays", relevant que les prochaines élections constituent un "gage pour un changement pacifique".

Il a insisté, à ce propos, sur la nécessité d'aller en force aux urnes le 4 mai, afin, notamment, de "faire barrage aux partisans du boycott et permettre d'asseoir un Etat fort et solide" en votant pour les candidats intègres.

Il est temps de "s'unir pour l'édification d'un Etat fort à travers l'élection d'un Parlement représentatif de toutes les couches sociales", a lancé M. Benyounes.

Les dirigeants de l'Union Nahda-Adala-Bina ont plaidé, pour leur part, à Chlef pour la stabilité politique, exprimant le souhait de voir dans les prochaines échéances électorales une occasion pour opérer un décollage et un développement économique global.

La stabilité politique "ne peut se produire qu'avec des élections libres et régulières donnant lieu à un parlement et un gouvernement légitimes", a affirmé le secrétaire général du mouvement Nahda, Mohamed Douibi, relevant que ce sont là des "conditions principales" pour mettre en place le développement économique et sortir le pays de la crise.

De son côté, le président du mouvement El-Bina, Mustapha Belmehdi a appelé à une participation massive et efficace des citoyens au scrutin pour faire échec aux ennemis de l'Algérie.

Le président du mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderezzak Makri, représentant de l'Alliance MSP-Front du changement (FC), a également appelé à Alger à une participation massive aux prochaines législatives "pour relancer l'économie nationale en choisissant le programme économique qu'il estime à même de sortir le pays de la crise".

Il a plaidé, à ce propos, pour "un gouvernement consensuel regroupant toutes les forces politiques", alors que le président du FC, Abdelmadjid Menasra, membre de l'alliance, a appelé le peuple à "coopérer" avec les forces politiques afin de garantir un avenir prospère pour l'Algérie et ce à travers une participation massive aux élections.

Depuis M'sila, le secrétaire général du Front de la bonne gouvernance (FBG), Aïssa Belhadi, a considéré, pour sa part, que la participation au scrutin du 4 mai signifiait la contribution à la prise de décision dans la conception des diverses politiques.

Il a soutenu qu'une forte participation pour choisir les plus compétents garantirait une "constance dans la prise des bonnes décisions qui versent dans l'intérêt de la nation", tout en mettant en garde contre les appels au boycott, susceptibles, selon lui, de créer un "vide constitutionnel en tentant d'éclipser le pouvoir législatif".

La secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT), Louiza Hanoune, a, quant à elle, qualifié à Tipaza la campagne électorale de "timide", imputant le désintérêt des citoyens au bilan "négatif" du parlement sortant, qui a, a-t-elle dit, "conduit à la paupérisation du peuple à travers plusieurs lois ne servant pas la politique sociale à l'image de la loi de finance, et celles relatives à l'investissement et à la santé".

Elle a réaffirmé également, que son parti militait pour la préservation des acquis, dont les libertés sociales, outre la dépénalisation des délits de presse, la révision du système d'immunité pour les parlementaires et la lutte contre la corruption.

Par ailleurs, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), a mis en avant la politique sociale, en militant pour une couverture "plus large" des personnes démunies excluant de la gratuité des soins les catégories jugées nanties.


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