Nouveau gouvernement

Chakib Khelil pose ses conditions



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Chakib Khelil affirme être prêt à accepter le poste de Premier ministre mais avec des conditions. L’ancien ministre de l’Énergie détaille dans un entretien au quotidien arabophone El Hiwar, publié ce lundi 22 mai, sa vision de la composition et les priorités du prochain gouvernement.

Conditions

« On ne m’a pas fait d’offre », répond-il à la question de savoir s’il était prêt à diriger le gouvernement. S’il se dit prêt à accepter une éventuelle offre, il pose ses conditions. « Mais tout dépend des conditions », prévient-il, avant d’enchaîner : « Il y a les prérogatives qui seront accordées au Premier ministre. Serait-il libre de choisir son staff ministériel ? Ou se contentera-t-il de diriger le même gouvernement avec les problèmes existants ? », interroge-t-il, en assurant qu’il est prêt à servir le pays « dans n’importe quel poste ».

Relancé par le journaliste, Chakib Khelil s’épanche un peu plus et détaille sa vision. « Les ministres en place peuvent ne pas vous aider à atteindre les objectifs  fixés, c’est  pour cette raison qu’il est important de savoir quelles prérogatives aura le prochain Premier ministre », insiste-t-il.

Un gouvernement mixte

Pour lui, il est tout à fait normal pour un ministre ou pour un Premier ministre de « connaitre ses prérogatives. Il faut être franc, s’il n’y a pas d’accord il ne peut pas accepter l’offre ». Pour lui, le prochain gouvernement doit axer son travail «  sur le volet économique, en renforçant le secteur des finances, l’éducation et la santé ».  « Il faut un gouvernement politique et économique, mais il faut axer sur l’économie et les finances pour trouver des solutions aux problèmes posés », soutient-il. « Le prochain gouvernement doit travailler beaucoup avec peu de moyens », poursuit-il.

La sortie de Chakib Khelil suscite des interrogations. À qui s’adresse-t-il réellement ? Prépare-t-il le terrain pour un retour au gouvernement ou s’agit-il d’une simple offre de service ?

Chakib Khelil a dirigé le ministère de l’Énergie de 1999 à 2010, avant d’être emporté par l’éclatement du scandale de corruption à Sonatrach. En 2013, il a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international qui a été lancé par le procureur d’Alger. Son nom est cité dans le cadre des enquêtes en Italie sur la corruption à Sonatrach. Il était considéré comme l’un des proches du président Abdelaziz Bouteflika.

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