Le Club CARE plaide pour «un nouveau modèle de concertation»



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Le Club CARE, cercle d’action et de réflexion autour de l’entreprise, soumettra prochainement au gouvernement une série de propositions de réformes nécessaires en vue de promouvoir un nouveau modèle de concertation Etat-entreprises, améliorer le climat des affaires et relancer la croissance économique. «Cela fait de nombreuses années que l’environnement des affaires est jugé, par les acteurs nationaux comme par les institutions de notation, peu propice à l’investissement et au développement économique. La chute drastique des cours pétroliers montre la fragilité de l’économie algérienne et rend centrale la question de l’amélioration du climat des affaires. La croissance économique doit désormais être tirée par un secteur productif national diversifié. Cela commence, d’ailleurs, à transparaître dans le discours officiel, qui affirme la volonté de diversifier l’économie et placer l’entreprise au cœur des réformes économiques. Néanmoins, l’ampleur des réformes à mener est considérable. Elles nécessiteront la contribution de toutes les parties prenantes. Seule une démarche inclusive et ouverte permettra de relever les défis du passage à un nouveau modèle de croissance économique», explique le think tank privé dans un document de synthèse d’une contribution, qui sera rendue publique le 12 juillet prochain à l’occasion d’une rencontre nationale. A travers sa contribution, issue des consultations menées auprès des acteurs économiques à travers le pays depuis 2015, le Club CARE affirme vouloir «attirer l’attention sur le fait que la réussite d’un nouveau modèle de croissance nécessite la mise en œuvre d’un nouveau modèle de concertation Etat-entreprises». Dans son rapport, le Club CARE plaide pour une nouvelle approche de la relation Etat-entreprises. «Il s’agit de promouvoir une nouvelle culture de partenariat Etat-entreprises, basée sur une réelle confiance entre l’entreprise et ses représentants, et de nouvelles méthodes de collaboration impliquant l’ensemble des parties prenantes (gouvernement, administrations nationale et locale, entreprises, associations professionnelles et organisations patronales, syndicats, universitaires, experts…)», poursuit le document de synthèse. «Ces principales parties prenantes doivent collaborer ensemble à identifier les solutions aux problèmes rencontrés par les entreprises. Chaque partie prenante devra assumer une partie de ces engagements. Un processus de suivi-évaluation est mis en place et alimenté par l’ensemble des parties prenantes», précise-t-on. «Une telle démarche doit veiller à mobiliser, de manière coordonnée, l’ensemble des ressources et compétences disponibles au niveau de toutes les parties prenantes. Aucune partie ne peut assumer seule l’effort d’analyse et de proposition de solutions de politiques publiques. Cette approche ‘‘de bas en haut’’ nous garantit la faisabilité des mesures préconisées et l’adhésion des parties prenantes qui s’engagent à mettre en œuvre la feuille de route retenue. Les recommandations qui émaneront ainsi des acteurs eux-mêmes serviront lors de la phase d’évaluation des politiques publiques mises en œuvre», relèvent les rédacteurs de ladite contribution. Les experts de CARE, créé en 2003, insistent sur le fait que «la particularité de cette démarche réside non pas dans la nouveauté des propositions – qui pour la majorité ont été déjà proposées –  mais dans sa consultation large des acteurs économiques, au-delà de leurs représentations».  


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