«La pénurie de l’aliment de bétail est une invention de certains importateurs»



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Pour des dessins inavoués, des intervenants dans l’importation de matière première pour la fabrication d’aliment de bétail montent ces jours-ci au créneau. Ils vont jusqu’à propager l’information sur une prochaine pénurie d’aliment de bétail. Laquelle va, selon eux, générer de graves conséquences sur le cheptel algérien. N’y allant pas par quatre chemin, d’autant que les enjeux financiers sont colossaux, les auteurs de la rumeur ou de l’information, c’est selon, pointent du doigt l’Office national de l’aliment de bétail (ONAB), incapable, selon eux, de répondre aux besoins et attentes des agriculteurs. Pour connaître les tenants et aboutissants de cette importante affaire brasant des milliards de dollars, nous avons pris attache avec le PDG de l’ONAB, Salah Meddour, qui a accepté de nous répondre : «Nous démentons formellement les rumeurs colportées. La pénurie de l’aliment est une invention de certains importateurs. Je rassure l’aviculteur de l’engagement de l’ONAB à lui fournir l’aliment de qualité qu’il a toujours trouvé au niveau de ses unités. Qu’il soit surtout rassuré de l’arrivée massive de ces intrants avicoles dans les prochains jours et par conséquent de la disponibilité du produit. Je profite de l’opportunité pour informer les fabricants et aviculteurs de la disponibilité de l’aliment au niveau de l’ensemble des unités de l’ONAB, et ce, pour enlèvement immédiat.» Interrogé à propos du dernier avis d’appel d’offres ayant alimenté la polémique, le premier responsable de l’ONAB réplique : «L’ONAB respecte les règles de la concurrence basées sur les prix et qualités, mais refuse et condamne fermement que ces règles soient dévoyées de leur contexte pour porter préjudice à une entreprise publique qui, de surcroît, respecte les lois du marché. Il est faux dire qu’il faudrait à l’ONAB deux à trois mois pour importer, comme il est également faux d’imputer à l’ONAB l’infructuosité de son appel d’offres. L’appel d’offres en question était spécifique à la situation des bateaux en rade et ne concernait aucunement l’entrée en Bourse pour achats. Lesquels achats se sont faits dans la sérénité et le respect strict des procédures de l’ONAB. Ceci pour dire que l’Office a déjà acheté, et qu’il n’avait besoin que de quelques jours pour le faire, la concrétisation de ces contrats nécessitera par contre plus de temps (30 à 35 jours) ce qui est normal et valable pour tous les opérateurs. Laissez-moi vous dire que l’ONAB dérange car la licence d’importation, qui lui a été attribuée par les pouvoirs publics, représente 25% du besoin national. Le but étant de réguler le marché, lutter contre l’informel, assurer la stabilité de la filière avicole et protéger la production nationale.» Notre interlocuteur tient par ailleurs à souligner que de tous les opérateurs présents sur le marché avicole, l’ONAB est le seul à favoriser et prioriser la production nationale. «Nous donnons pour preuve l’achat par l’ONAB de maïs auprès des agriculteurs locaux (Sud algérien) et le développement des cultures fourragères, et ce, pour faire le gain de leurs substitutions à l’importation. Avec ses 25 unités de fabrication d’aliment de bétail, d’une capacité de 1,5 million de tonnes, 4 unités portuaires assurant la couverture harmonieuse des régions et plus 260 000 tonnes de capacité de stockage de matières premières, l’Office est en mesure de relever de nouveaux défis», conclut le PDG de l’ONAB.


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