Le rééquilibrage suspendu à l’évolution de la demande



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Alors que l’impact des accords de réduction de la production entre l’OPEP et des non-OPEP reste limité, les perspectives d’un rééquilibrage du marché pétrolier semblent de plus en plus suspendues à l’amélioration de la demande mondiale de brut. Dans un rapport diffusé jeudi dernier, l’Agence internationale de l’énergie (AIE), reprise par l’AFP, a ainsi mis en avant le fait que la demande mondiale de pétrole allait s’améliorer, pronostiquant à cet effet que sur l’ensemble de l’année 2017, la demande devrait augmenter de 1,4 million de barils par jour (mb/j) pour atteindre 98 mb/j, après un rebond constaté de la consommation au deuxième trimestre de l’année en cours. L’Agence, qui ne se montre pas pour autant optimiste quant à l’évolution des prix, n’a pas manqué de considérer que les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ont moins respecté leur accord de limitation de la production, mis en place depuis le début de l’année afin de favoriser un redressement des cours. Le taux d’adhésion des pays de l’OPEP à l’accord en question a été de 78% en juin dernier, contre 95% le mois précédent, estime en ce sens l’AIE, qui est plutôt réputée comme soutenant surtout les intérêts des pays consommateurs. L’AIE, commente Michael Hewson, analyste chez CMC Markets, «pointe notamment du doigt les productions de la Libye, du Nigeria, de l’Algérie et de l’Irak qui ont grimpé en juin». Quoi qu’il en soit, les cours mondiaux du pétrole ont fini plutôt en hausse la semaine dernière, et ce, pour la cinquième séance de suite vendredi dernier à New York comme à Londres, portés par des signes de rééquilibrage du marché, comme le net repli des stocks de brut aux Etats-Unis. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a ainsi clôturé à 48,91 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 49 cents par rapport à la clôture de la veille et gagnant au total 4,71% en valeur par rapport à vendredi dernier. Pour sa part, le «light sweet crude» a pris plus de 5% sur la semaine pour clôturer à 46,54 dollars sur le contrat pour livraison en août sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). «La rengaine qui a dominé le marché ces dernières semaines commence à changer», analyse en ce sens Phil Flynn, de Prices Futures Group, cité par l’AFP. «D’une attitude très négative en raison notamment de la hausse de la production aux Etats-Unis, le marché commence à reconnaître les signes d’un rééquilibrage», a-t-il expliqué, tout en estimant qu’il devient par exemple de plus en plus difficile d’ignorer la chute des réserves de brut aux Etats-Unis, qui ont reculé de près de 14 millions de barils en deux semaines. Et au même analyste de conclure que «l’argument selon lequel les producteurs de pétrole de schiste vont compenser la baisse de ces stocks ne tient pas», si on estime, a-t-il dit, que «l’exploitation de ce pétrole n’est pas rentable avec un baril sous les 50 dollars».  


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