Agriculture

La production céréalière affectée par les aléas climatiques



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La production nationale de céréales, qui sera cette année «meilleure» que celle réalisée lors de la précédente campagne, a été énormément affectée par les conditions climatiques, notamment la faible pluviométrie dans plusieurs wilayas de l’Est, a souligné, hier à Constantine, le directeur de la régulation et du développement de la production agricole auprès du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Omari. «Le stress ressenti dans des wilayas de l’est du pays en matière de production céréalière a été apaisé par la forte productivité enregistrée dans les régions du Centre et de l’Ouest», a déclaré le même responsable, cité par l’agence APS. Selon lui, le volume de production devant dépasser les 35 millions quintaux de céréales, toute variété confondue, au titre de l’actuelle campagne moisson-battage qui devrait prendre fin dans quelques jours. La production céréalière a été, en 2016, l’une des plus médiocres de ces six dernières années, atteignant environ 33 millions de quintaux, contre 40 millions en 2015. En dépit des mesures de soutien mises en place par les pouvoirs publics en faveur de cette filière, la production céréalière, qui dépend essentiellement de la pluviométrie, enregistre ces dernières années un recul, comparativement à l’année record lors de la campagne 2008-2009, qui avait culminé jusqu’à 61,2 millions de quintaux, suivie d’une chute à 45 millions de quintaux en 2010 et à 42,45 millions de quintaux en 2011, avant de remonter à 51,2 millions de quintaux en 2012, puis de rechuter à 49,1 millions en 2013 et à 35 millions de quintaux en 2014. Les responsables en charge du secteur agricole mettent souvent en avant la sécheresse et les mauvaises conditions climatiques qui touchent les différentes régions à vocation céréalière pour justifier les contre-performances de ces dernières années, bien que d’autres raisons d’ordre technique, administratif et organisationnel subsistent et empêchent beaucoup de céréaliculteurs de réaliser de bonnes récoltes. Face à la faiblesse de la production nationale, l’Algérie, qui compte une population de plus de 41 millions d’habitants, importe près de 60% de ses besoins en céréales. Ceux-ci sont estimés à environ 8 millions de tonnes/an, ce qui classe l’Algérie parmi les plus importants importateurs de céréales dans le monde. En 2016, la facture d’importation des céréales (blé, maïs et orge) a baissé de plus de 21% , mais avec un recul moins important en termes de quantités. Le coût des importations des céréales a chuté à 2,71 milliards de dollars en 2016 contre 3,43 milliards de dollars en 2015, soit un recul de l’ordre de 720 millions de dollars. La facture d’importation des céréales a baissé davantage en raison du recul de leurs cours sur les marchés mondiaux qu’à cause de la baisse des quantités importées.  


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