Limogeage de Tebboune

l’analyse de Noureddine Boukrouh



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Noureddine Boukrouh a livré mercredi une longue analyse sur le limogeage de Tebboune et la nomination d’Ouyahia au poste de premier ministre. « Quand Tebboune a déclaré après son limogeage ‘ma fidélité au Président reste entière’, certains y ont vu un signe de veulerie alors que c’était peut-être un petit geste de bravoure pour nous dire en langage sibyllin que ce n’est pas le Président qui l’a démis de ses fonctions, mais Saïd et Haddad », lance l’ancien ministre du Commerce, dans une contribution publiée, sur sa page Facebook.

Et d’ajouter une couche supplémentaire à la suspicion générale qui entoure cette affaire, il poursuit : « Ou un geste de remerciement en direction de la mafia politico-financière qui l’a épargné, qui ne l’a pas fait partir les pieds devant comme Boudiaf… Qu’est-ce qu’on en sait ? Pas plus que ce qui s’est passé… »

Nourredine Boukrouh enchaîne en comparant l’Algérie à « un bateau ivre » après « sa prise par des corsaires en beau milieu du Triangle des Bermudes ».

Dans un style mélangeant l’ironie et la moquerie, Boukrouh pense que l’affaire Tebboune a été réglée à El Alia, lors des obsèques de Réda Malek. « Qui a tranché ? S’il subsistait un doute, il a été levé au cimetière d’ ‘al-Alia’ », affirme-t-il.

Plus précis, il développe : « Tout le monde sait maintenant ce qui s’est passé : Tebboune n’a pas touché Haddad, c’est à peine s’il a allusivement louché sur ses milliards. En représailles, Haddad a touché Saïd Bouteflika. Bouleversé par ce qu’il a entendu, Saïd a touché Abdelaziz Bouteflika. Fou furieux de ce que lui a raconté son frère, le Président en touche un mot à Ouyahia qui en touche un autre à ‘Ennahartv’, et le voilà touché par la grâce de redevenir Premier ministre ! ».

Pour lui, c’est Haddad qui est à l’origine du limogeage de Tebboune. « La chaîne de commandement est apparue clairement : Haddad tient Saïd car en politique il n’y a pas d’amitié mais seulement des intérêts. Saïd tient son frère dont il est l’unique interface avec le monde. Ouyahia est là pour, comme à son habitude, accomplir ce qu’on lui demande d’accomplir en parfait ‘homme d’État’, et vogue la galère jusqu’en 2019 où nous avons un cinquième rendez-vous avec notre destin, rendez-vous qui nous enfoncera aussi sûrement que les précédents ». L’ancien ministre du Commerce assure que Bouteflika veut « être seul aux commandes, même absent, même invisible, même en état de mort clinique ».

Poursuivant sur un ton grave, il dit que « le pays est livré à la corruption, aux forces de l’argent, aux éboueurs de service et le sera encore davantage dans le proche avenir ». « Il n’y a jamais eu en Algérie de ‘peuple souverain’, d’ ‘État de droit’, d’ « institutions démocratiques », de « parlement représentatif de la volonté populaire », de « Conseil constitutionnel », d’ « élections », d’ « opposition » », affirme Boukrouh.

Pour lui, l’Algérie est « malade de Bouteflika », qui est « une entrave à la formation d’un État de droit et à l’impulsion d’une politique saine pour bâtir une Algérie solide ».


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