Amar Ghoul 

« Celui qui veut arriver au pouvoir sur un char se trompe »



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Les partisans de Bouteflika passent à l’offensive. Le président de TAJ, Amar Ghoul, a accusé, ceux qu’il a qualifiés d’« infime partie de l’opposition », de pratiquer « la clownerie politique », suite aux récents appels émanant d’une partie de l’opposition, et certaines personnalités, pour l’application de l’article 102 de la Constitution.

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« Les institutions de l’État sont légitimes et c’est le président qui dirige. Il est vrai que le président n’a pas sa santé d’avant, mais les institutions fonctionnent (…) Semer le pessimisme est donc inacceptable », fustige-t-il sur TSA Direct, notre émission d’interview vidéo.

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L’ancien ministre du Tourisme (dernier portefeuille occupé) a mis en garde contre les conséquences des appels récurrents réclamant une intervention directe de l’armée dans le champ politique.

« Ceux qui appellent à l’intervention de l’armée se trompent. Celui qui veut arriver au pouvoir sur un char ou par le biais d’un coup d’État se trompe », assène-t-il. Et d’ajouter : « Nous voulons que l’institution militaire reste neutre conformément à la Constitution. L’intervention de l’armée n’est ni dans l’intérêt de l’opposition, ni celui du pouvoir ».

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« Aucun problème avec le cinquième mandat »

Dans ce contexte, le choix de TAJ est d’ores et déjà fait : un soutien indéfectible au président Bouteflika même si ce dernier décidait de se présenter à un cinquième mandat. « Nous avons toujours été fidèles au président Bouteflika, nous n’avons aucun problème avec le cinquième mandat », lâche-t-il.

Pour lui, le problème en Algérie n’est pas d’ordre politique ou social, mais économique, expliquant que deux choix, uniquement, se posent devant le gouvernement actuel, à savoir le recours à l’endettement extérieur ou bien des réformes internes. « On a deux choix. Soit, on va aller vers un endettement extérieur, soit trouver des solutions internes », explique-t-il.

À ce titre, l’actuel sénateur du tiers présidentiel a déclaré soutenir le dernier projet de loi portant amendement de la loi sur la monnaie et le crédit, qui autorisera la Banque d’Algérie à prêter l’argent directement au Trésor public. « C’est une mesure qui a été prise aux États-Unis, en Grande Bretagne, en Europe et en Asie auparavant », rappelle-t-il.

Revoir la politique des licences d’importation

Toutefois, selon M. Ghoul, la mise en application de cette mesure doit être accompagnée d’un contrôle strict de la part de la Banque centrale. « Il faut un contrôle strict de la Banque centrale (…) il faut que cet argent soit orienté vers l’investissement et non vers l’augmentation de la facture d’importation ou la revue à la hausse des salaires », souligne-t-il.

S’agissant justement de la facture d’importation, le président de TAJ s’est montré critique envers la politique des licences lancée par les précédents gouvernements (Sellal et Tebboune). Une politique qui, d’après lui, a prouvé “ses limites”. « Il faut trouver d’autres choix en dehors de la politique des quotas (…) Il faut déterminer les importations prioritaires et trouver des formules et l’accompagnement financier (appropriés) pour maîtriser la question des importations », soutient-il.

Pareil pour la politique des transferts sociaux : l’ancien ministre a proposé d’abandonner la politique actuelle des subventions. Amar Ghoul propose d’aller davantage vers une aide directe au profit des familles aux revenus modestes. Une aide qui se matérialisera à travers la création d’un fichier social et l’octroi d’une pension « variable » au cas par cas. « Il faut sortir de cette politique de subventions pour tout le monde et aller directement vers les personnes démunies », préconise-t-il.

Par ailleurs, le président de TAJ n’a pas manqué de tacler indirectement l’ex- Premier ministre Abdelmadjid Tebboune. Pour lui, il faut éviter toute « confrontation directe » avec les partenaires sociaux et économiques dans l’état actuel du pays. Une allusion faite au bras de fer engagé par Tebboune contre le patron du FCE, Ali Haddad.

Amar Ghoul : « Celui qui veut arriver au pouvoir sur un char se trompe »


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