ES Sétif

Un champion mi-figue, mi-raisin…



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Tout au long de ses retrouvailles avec le club phare des Bibans, le onze sétifien est passé à côté de son sujet. Ayant éprouvé les pires difficultés pour venir à bout d’une séduisante formation de Biskra, l’Aigle noir, qui a changé  de look cette saison, a frôlé une grosse désillusion.  Trahis par la dernière touche qui viendra sans doute au fil des matches, les hommes de Belatoui auraient pu revenir à la maison avec un meilleur résultat. Et personne n’aurait crié au scandale. Intervenant à un moment important du premier round, le penalty refusé aux visiteurs aurait pu donner une autre tournure à la partie. Celle-ci s’est caractérisée par la transparence des Noir et Blanc. Puisque les partenaires de Badrane n’ont à aucun moment justifié leur statut de champion, ni réalisé le moindre enchaînement ni dominer des débats à la fois ternes et insipides. Les faiblesses et déchets apparus face à Biskra offrent l’opportunité au staff technique sétifien de procéder non seulement à la révision générale de la machine mais à réparer des rouages grippés. Recrutés à l’intersaison comme nouveaux porteurs d’eau, Aiboud et Sidhoum n’ont pas pour l’heure les mêmes outils de travail d’Amada et Tembang qu’on ne peut remplacer sur un simple et coûteux coup de tête. Le forfait de ce turbo de Djahnit ayant son poids dans l’échiquier se fait sentir. D’importants ajustements sont donc à entreprendre au niveau de l’entrejeu ententiste, le talon d’Achille des Noir et Blanc lors de leur dernière sortie. La preuve, les avants biskris n’ont trouvé aucune peine à atteindre les six mètres sétifiens. N’ayant plus de l’influence sur aussi bien l’évolution du jeu et que sur les phases offensives comme au beau vieux temps, Djabou, ne faisant plus de différence entre le jeu individuel et les prouesses techniques, s’essouffle. Ne pouvant effectuer des accélérations balle au pied, le capitaine ententiste montre, depuis un certain temps, un déficit physique criant. Renforcé par Benayad et Chibane, venus prêter main-forte à Amokrane et Bakir alors que Nadji est convalescent, le compartiment offensif reste muet. N’ayant toujours pas mis en marche son compteur buts, ce secteur est en difficulté. Djabou et à un degré moindre Aït Ouameur, en méforme lui aussi, n’ont pas, faut-il le rappeler, bien alimenté le secteur offensif. Pour pouvoir bousculer comme il se doit cette coriace JSS, le prochain invité du chaudron délabré, le champion sortant est appelé à revoir son volume de jeu. Bien brouillon pour l’heure… Kamel Beniaiche            


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