L’essentiel de l’actualité africaine du 20 septembre



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Voici les principaux événements survenus en Afrique au cours des dernières 24 heures :

RD Congo

GOMA – Douze personnes sont mortes et 92 autres sont portées disparues après l’inondation de deux villages de l’est de la République démocratique du Congo dans la nuit de mardi à mercredi, selon un bilan provisoire officiel.

Parmi les victimes figurent en majorité des agriculteurs dont les champs bordent la rivière Bihambwe, qui baigne les villages de Bihambwe et Matanda, à près de 50 kilomètres au sud-ouest de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.

Togo

LOME – Quelques milliers de personnes se sont rassemblées mercredi dans les rues de la capitale togolaise Lomé à l’appel de l’opposition pour demander le départ du président Faure Gnassingbé et, dans d’autres quartiers, à la demande du parti au pouvoir pour lui témoigner leur soutien.

L’opposition, qui a connu un succès historique lors de marches les 6 et 7 septembre en rassemblant plus de 100.000 personnes à travers le pays, a prévu deux nouveaux jours de manifestations mercredi et jeudi.

Le parti présidentiel, l’Union pour la République (UNIR), a décidé lui aussi d’appeler ses militants, aux mêmes dates pour soutenir Faure Gnassingbé, héritier d’une famille au pouvoir depuis 50 ans.

Togo

LOME – L’opposition togolaise ayant boycotté le vote parlementaire de la révision constitutionnelle, le texte proposé par le gouvernement mardi n’a remporté que deux tiers des voix et non les quatre-cinquième requis, le renvoyant de facto à un vote par referendum.

Le projet de loi, qui propose notamment une limitation du nombre mandats présidentiels – mais pas de rétroactivité, ce que dénonce l’opposition – n’a remporté que 62 voix sur 91 (et une abstention), soit le nombre exact des députés représentants le parti présidentiel au Parlement.

“A défaut de cette majorité (des quatre-cinquième), le projet de loi(…) est soumis au referendum”, a déclaré Dama Dramani, président de l’Assemblée, ajoutant que “la parole sera donc donnée au peuple pour confirmer ce vote”.

Kenya

NAIROBI – La Cour suprême du Kenya a blâmé mercredi la Commission électorale pour sa gestion de l’élection présidentielle invalidée du 8 août, lui reprochant d’avoir proclamé les résultats sur la base de documents parfois “douteux” et de ne pas avoir permis l’accès à ses serveurs informatiques.

Les conclusions des juges, qui ont explicité mercredi leur décision prise le 1er septembre d’invalider la réélection du président sortant Uhuru Kenyatta – une première en Afrique – renforcent les doutes sur la capacité de la Commission électorale à organiser en peu de temps le nouveau scrutin, prévu le 17 octobre.

La Cour suprême a estimé que “l’élection présidentielle de 2017 n’était ni transparente, ni vérifiable”. Elle a soutenu que les élections “ne sont pas qu’une question de chiffres”, et que l’ensemble du processus électoral est “aussi important que le résultat”.

Centrafrique

NEW YORK – Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a demandé mardi un renforcement substantiel de la Minusca, la force de maintien de la paix de l’ONU, pour assurer la sécurité dans son pays et appelé la communauté internationale à “ne pas oublier” la Centrafrique.

“La seule force capable d’assurer la sécurité, ce sont les Nations unies”, a déclaré M. Touadéra. Forte de quelque 12.000 hommes, la mission onusienne, déployée depuis 2014 dans ce pays d’Afrique centrale, doit voir renouveler son mandat en novembre par le Conseil de sécurité de l’ONU.

Guinée équatoriale

MALABO – Ramon Nze Esono Ebale, un illustrateur, a été arrêté samedi à Malabo en Guinée équatoriale, officiellement pour “blanchiment d’argent et usage de faux”, ce que dément sa famille.

Selon la télévision d’Etat, un million de francs CFA en faux billets (environ 1.500 euros) a été trouvé chez l’artiste qui a notamment illustré, en mai 2016, un roman graphique, “La pesadilla d’Obi” (traduisible en français par “le cauchemar d’Obiang”), très critique envers le régime du président Teodoro Obiang.

La famille de l’artiste et des ONG, qui réfutent la thèse officiel, considèrent qu’il s’agit d”un “terrible montage” et estiment que “ça doit être en raison de sa liberté d’expression” qu’il a été arrêté.

Afrique du Sud – Zimbabwe

PRETORIA – Gabriella Engels, la top-model sud-africaine qui accuse Grace Mugabe de l’avoir agressée s’est présentée mardi devant la justice pour demander la levée de l’immunité diplomatique accordée à l’épouse du président zimbabwéen, première étape d’une longue procédure judiciaire.

Gabriella Engels, 20 ans, qui affirme avoir été frappée par Grace Mugabe le 13 août dans un hôtel huppé de Johannesburg portait encore une cicatrice sur le front lorsqu’elle s’est rendue au tribunal de Pretoria.

RD Congo

KINSHASA – L’Union européenne (UE) a appelé mercredi l’armée congolaise à ne pas “recourir à la force de façon disproportionnée” en réaction à la mort par balles de dizaines de réfugiés burundais dans l’est de la République démocratique du Congo.

“Les forces de sécurité congolaises ne peuvent avoir recours à la force de façon disproportionnée, elles doivent respecter les standards internationaux”, a estimé la délégation de l’UE à Kinshasa dans une déclaration publiée “en accord avec les chefs de mission des pays membres” de l’UE en RDC. “Une enquête doit être menée et les responsables poursuivis”, a ajouté l’UE.

Cameroun

LIBREVILLE – La législation anti-terroriste au Cameroun, adoptée en 2014 dans le cadre de la lutte contre le groupe jihadiste nigérian Boko Haram, est utilisée “pour faire taire la presse critique”, a dénoncé une association de défense des journalistes dans un rapport publié mercredi.

“La loi anti-terroriste, promulguée pour combattre le groupe extrémiste Boko Haram, est utilisée pour faire taire les journalistes qui enquêtent sur le groupe (Boko Haram, ndlr), ou sur les troubles civils qui sévissent dans les régions anglophones du Cameroun”, a affirmé le Comité de protection des journalistes, une ONG basée aux Etats-Unis.

Afrique

PARIS – Le nombre d’habitants du continent africain pourrait doubler d’ici à 2050, passant de 1,2 à 2,5 milliards, selon une analyse de l’Institut français d’études démographiques publiée mercredi.

Selon cette étude, “l’un des grands changements à venir est le formidable accroissement de la population de l’Afrique”. La population africaine  “pourrait quadrupler pour atteindre 4,4 milliards en 2100, ceci malgré le sida”. Alors qu’un homme sur six vit aujourd’hui en Afrique, plus d’un sur trois y vivrait dans un siècle.


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