Quand Ouyahia proclame « la fin de la dictature des slogans » !



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Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a proclamé, aujourd’hui lundi, « la fin de la dictature des slogans ». Mais cela ne l’a pas empêché de  faire des promesses démesurées, puisées dans les archives des gouvernements successifs.   Le premier ministre est revenu  lors de la présentation, ce matin, du plan d’action de son gouvernement devant les membres du Conseil de la nation, sur la question du recours de l’Etat au financement non conventionnel (emprunter auprès de la Banque centrale qui sera autorisée à actionner la planche à billets).   « Le recours au financement non conventionnel est une  fatalité », a déclaré Ouyahia. Pour étayer ses dires, il a affirmé que sans ce mode de financement « l’Etat ne pourra pas, à partir de novembre prochain, payer les primes des députés. Cela en plus de l’arrêt total de l’économie nationale ».    Ce signal d’alarme donné, Ouyahia oublie la crise et passe aux promesses. Il s’est engagé devant les sénateurs à « consolider les subventions de l’Etat destinées aux exportations hors hydrocarbures », à « doubler les crédits destinés aux programmes communaux de développement » et de « ressusciter le programme de renouveau rural annoncé par le président Bouteflika en 1999».      Il a annoncé, en outre, le retour des subventions de l’Etat destinées aux aliments de bétail à partir de janvier 2018. Cette dernière mesure vise à « éviter la faillite à des centaines de milliers de familles dans les Hauts plateaux ».      « Transférer les eaux de la nappe albienne du Sahara vers les hauts plateaux »    Acculée par l’effondrement des prix du pétrole, le gouvernement ressort les vieux slogans de développement agricole. « Nous réitérerons notre volonté d’exploiter toutes les terres agricoles du pays », déclare Ouyahia.   « La dictature des slogans est finie. L’Etat possède 178 fermes pilotes dont la superficie avoisine les 200 000 hectares, qui constituent les meilleures terres d’Algérie ». Le gouvernement a décidé, il y a six mois, de confier ces terres aux investisseurs nationaux ou à des investisseurs étrangers qui les exploiteront en partenariat avec des Algériens.    Pour mieux convaincre son auditoire, le premier ministre a annoncé un projet grandiose, qu’on n’a pas osé lancer pendant la décennie d’aisance financière. Il s’agit d’un projet de « transfert des eaux de la nappe albienne du sud vers les hauts plateaux, pour l’irrigation et l’approvisionnement des populations en eau potable ».    Ouyahia a fait, par ailleurs, plusieurs annonces. Les codes communaux et de wilaya seront – de nouveau- revus, afin de « renforcer les prérogatives des assemblées locales ».    Pour le secteur de l’information, il a annoncé que l’autorité de régulation de la presse écrite sera installée avant la fin de l’année alors que le fonds de soutien aux médias sera opérationnel à partir de l’année prochaine. Il a fait part aussi de l’intention du gouvernement de promulguer une loi visant à faciliter « l’accès à l’information et aux documents », pour les journalistes.   Lire aussi : La planche à billets au service d’entreprises publiques en faillite


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