Réduction des importations

Benmeradi détaille le plan de bataille du gouvernement



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Le ministre du Commerce, Mohamed Benmeradi, a détaillé le plan du gouvernement pour organiser et réguler le commerce extérieur afin de réduire la facture des importations. L’objectif est de ramener le déficit commercial de l’Algérie à « deux milliards de dollars en 2018 », contre dix milliards de dollars prévus en 2017, selon M. Benmeradi.

Pour y arriver, « le gouvernement étudie une batterie de mesures pour réguler et gérer le commerce extérieur. Nous allons regarder avec tous les secteurs pour arrêter les besoins du marché et connaître ce que nous produisons », a-t-il expliqué dans un entretien à Ennahar TV.

Ce plan vise à déterminer quatre listes de produits concernés par les mesures de réduction des importations. La première liste est celle des produits interdits à l’importation dont une liste avait été transmise aux banques sous le règne de Tebboune. « Nous allons donner à cette décision un caractère légal pour qu’elle soit conforme avec nos engagements internationaux, notamment l’accord d’association avec l’Union européenne », a expliqué M. Benmeradi, en précisant que le système des licences n’était pas limité dans le temps.

La deuxième liste concerne des produits qui seront soumis aux taxes douanières. « 50% de nos échanges commerciaux se font avec l’Europe. (Dans le cadre de l’accord avec l’UE), nous avons pratiquement supprimé toutes les barrières tarifaires. Donc, sur certains produits qui n’ont pas d’impact sur le consommateur (algérien), on va peut-être appliquer des droits de douanes », détaille le ministre du Commerce.

La troisième liste est composée de produits dont certains sont fabriqués en Algérie et « qui n’ont pas une grande importance pour le consommateur. Ils seront soumis à la TIC (taxe intérieure sur la consommation) », précise-t-il.

La quatrième et dernière liste concerne les produits soumis aux licences d’importation. Mohamed Benmeradi assure que les produits destinés à la production nationale ne seront pas touchés par ces mesures.

Le ministre du Commerce a affirmé que la mise en œuvre de ces nouvelles dispositions devrait intervenir avant janvier 2018. « Ce sera tout de suite après l’adoption de la Loi de finances 2018. C’est ce texte qui donne parfois la liste des produits soumis à des droits douaniers », souligne Mohamed Benmeradi, qui ne cite aucun produit avant de déclarer vouloir éviter un phénomène constaté durant cette année.

« Nous avons constaté un phénomène. (Début de l’année 2017), le gouvernement a annoncé sa volonté d’instaurer des licences. Celles-ci sont intervenues en avril. Durant cette période allant de janvier à avril, les gens ont importé massivement et on n’a pas pu contrôler. Nous allons essayer de tout ficeler avant le 1er janvier 2018 », a-t-il promis, tout en reconnaissant la difficulté rencontrée dans la gestion du dossier des licences.

« Des techniciens sont en train de travailler avec d’autres services. Nous avons préparé des listes (de produits) qu’on va étudier avec d’autres secteurs. Le 1er janvier, on aura une idée claire sur les listes de produits soumis à des licences. Elles auront un délai de six mois pour leur exécution », a-t-il dit.

Mohamed Benmeradi assure que le gouvernement sera prudent notamment en ce qui concerne les produits de consommation.

« Même si ce n’est pas un produit essentiel, nous nous sommes peut-être trompés sur les bananes parce que ce produit est déjà soumis aux droits de douanes, à la TAP et à la TVA. Le marché est connu, il y avait la même quantité », a-t-il reconnu.


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