Les quotas encore dépassés



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Selon le dernier rapport de l’Opep, la production pétrolière de ses membres s’est établie à 32,748 millions de barils par jour (mbj) en septembre dernier, contre 32,659 mbj en août. En dépit des efforts consentis par les membres influents de l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (OPEP), la production de pétrole brut de ses 14 membres reste tout de même supérieure au plafond de 32,5 millions de barils par jour (mbj) fixé fin 2016 afin de réduire les extractions d’or noir, limiter l’offre et provoquer, par conséquent, une hausse des prix mondiaux du pétrole. Selon le dernier rapport de l’OPEP, publié hier, la production pétrolière de ses membres s’est établie à 32,748 mbj en septembre dernier, contre 32,659 mbj en août. La production de brut a ainsi nettement augmenté en Libye et au Nigeria, deux membres du cartel exemptés de quotas, mais aussi en Irak. En revanche, le rapport de l’OPEP fait remarquer une baisse de la production au Venezuela, «où la crise politique s’est doublée de sanctions américaines visant notamment l’industrie pétrolière». L’Agence internationale de l’énergie (AIE) avait déjà mis en exergue, dans son dernier rapport, le manque de «résolution de certains producteurs participant aux accords de production», alors que l’OPEP et ses partenaires doivent discuter, le mois prochain à Vienne, d’une éventuelle prolongation, au-delà de mars 2018, de l’accord signé avec d’autres partenaires, dont la Russie, impliquant une réduction de la production pétrolière. A ce propos, des responsables saoudiens ont déclaré, mardi dernier, vouloir exporter moins aux Etats-Unis, s’engageant par la même «à réduire les exportations de pétrole pour le mois de novembre de 560 000 barils à 7,15 millions de barils par jour». Quant à la Russie, devenue alliée de l’OPEP, son Premier ministre, Dmitri Medvedev, a déclaré, lors de sa visite à Alger, que son pays comme l’Algérie sont déterminés à poursuivre leurs efforts pour rééquilibrer le marché pétrolier. «Les positions algérienne et russe sont totalement convergentes sur la baisse de la production conformément à ce qui a été convenu à Vienne», a-t-il indiqué, ajoutant que son pays «souhaite poursuivre ses efforts et continuer à discuter de la question avec tous les pays concernés». C’est l’une des raisons pour laquelle les investisseurs misent aujourd’hui sur un rééquilibrage du marché mondial, d’autant que le décompte des puits actifs aux Etats-Unis a montré, il y a quelques jours seulement, «une activité hebdomadaire plutôt décevante sur le pétrole de schiste avec une baisse de 4 puits actifs». Le rééquilibrage et le rebond des prix, dans les tout prochains mois, pourraient se concrétiser en raison aussi de la demande mondiale en pétrole dont les prévisions tablent sur une augmentation à partir de l’année prochaine, et ce, du fait de la bonne santé de l’économie mondiale. Le FMI a révisé, lui également, à la hausse les prévisions de croissance mondiale, à 3,6% cette année et 3,7% l’an prochain. «Cette période de prix anormalement bas du pétrole augmente la demande mondiale et enflamme la croissance économique», expliquent les analystes. Sur les marchés, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait, hier à 15h GMT, 56,48 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour le contrat de novembre valait 50,91 dollars.


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