Moins d’exposants, mais beaucoup plus d’affaires conclues



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Le 11e Salon professionnel international «Alger-Industries», qui s’est tenu du 10 au 13 octobre 2017, à l’initiative des sociétés Batimatec Expo et Safex, vient de se terminer sur un sentiment de satisfaction largement partagé par les exposants nationaux et étrangers, qui nous ont affirmé avoir conclu de bonnes affaires et des partenariats prometteurs. Si elle se plaint d’avoir convaincu un peu moins de sociétés françaises à participer à ce 11e  rendez- vous d’Alger, la responsable de la Chambre de commerce et d’industrie de la région PACA est tout de même satisfaite de constater que les entrepreneurs qu’elle a conduits vont repartir satisfaits d’avoir commercialisé les équipements qu’ils avaient exposés, nonobstant les promesses d’étoffer un peu plus leur carnet de commandes. Elle explique la régression de la participation française par le manque de communication des autorités algériennes à l’international. Ce que savent très bien faire les Marocains et les Tunisiens, qui ont su rendre leurs pays plus attractifs aux yeux des sociétés de l’Hexagone. Les entreprises privées algériennes, qui, pour certaines, se sont lancées pour la première fois dans ce genre de manifestation ont été plus nombreuses cette année et c’est ainsi que l’on découvre que beaucoup de sociétés privées ont investi discrètement, mais efficacement, dans des créneaux insoupçonnés, comme l’usinage de grosses pièces de rechange, l’habillement de protection contre les risques industriels, l’outillage multiforme, la petite industrie mécanique, etc. On a beaucoup parlé des divers métiers de l’industrie cimentière, en grande partie détenue par le holding public GICA, qui gère pour le compte de l’Etat une quinzaine de complexes, des unités de production de granulats, ainsi qu’une importante filiale en mesure d’assurer une part importante de la maintenance de ces grosses installations industrielles. La formation de la panoplie de techniciens nécessaires n’a pas été oubliée, Gica ayant tout spécialement créé une filiale à cet effet.  Il ressort des exposés et des débats qui ont suivi que la maintenance assurée par une de ses filiales a considérablement progressé et qu’il y a lieu de l’associer à davantage d’interventions susceptibles d’améliorer l’activité des cimenteries et d’augmenter leur durée de vie. Elle pourrait également économiser les dépenses en devises en assurant la maintenance des cimenteries détenues par des étrangers et des privés algériens. Elle peut en outre usiner de grosses pièces de rechange pour le compte d’autres installations industrielles. Un gros effort de marketing reste toutefois à faire pour se faire connaître des utilisateurs potentiels. L’industrie du ciment étant étroitement liée à celle du papier d’emballage, il a également été débattu de voies et moyens à entreprendre pour s’auto-satisfaire en sachets de papier kraft, qui souffrent d’une grave pénurie à l’échelle internationale. Les entreprises Tonic Industrie et Gipec, chargées de l’industrie du papier, promettent chacune pour ce qui la concerne (transformation au moyen de la récupération pour l’une ou production proprement pour l’autre), mais aucune échéance n’a été donnée.


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