UNE VILLE, UNE HISTOIRE

Chlef : El-Asnam ou Orléansville à l'époque française



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Chlef , anciennement Castellum Tinginitum à l'époque romaine, Orléansville à l'époque française, puis El-Asnam après l'indépendance, est une commune de la wilaya de Chlef dont elle est le chef-lieu, située à 200 km au sud-ouest d'Alger et à 210 km au nord-est d'Oran. La ville a connu deux tremblements de terre majeurs. Le premier le 9 septembre 1954 (bilan : 1 340 morts et 5 000 blessés), et le second le 10 octobre 1980 qui a détruit la ville à 80 %. Après ce nouvel évènement tragique, la ville est renommée Chlef en 1982. Chlef est située au cœur de la vallée du Chelif, au milieu d'une vaste plaine comprise entre les reliefs de Medjadja intégrée à la chaîne du Dahra au nord et les monts de l'Ouarsenis au sud, au lieu de confluence de l'oued Chélif et de l'oued Tsighaout. Située au centre de la wilaya de Chlef, la commune de Chlef est limitée par les communes de Ouled Fares et Labiod Medjadja au nord, la commune de Chettia à l'ouest, la commune de Oued Sly au sud-ouest, la commune de Sendjas au sud, la commune de Harchoun au sud-est et la commune d'Oum Drou à l'est. Relief, géologie, hydrographie la ville de Chlef a été frappée par un tremblement de terre le 10 octobre 1980. Cette catastrophe a permis la prise de décisions importantes pour la construction en Algérie et particulièrement dans la zone sinistrée, où les différentes études et actions entreprises pour la connaissance du comportement des sols et des constructions ont contribué depuis à : La production d'une réglementation parasismique algérienne (le RPA). Cette réglementation a été en continuelle évaluation et actualisation ces 20 dernières années en fonction des nouvelles connaissances éprouvées ; La définition d'un zonage sismique national où la wilaya de Chlef est classée zone III, région très sismique. La production d'une microzonation sismique urbaine pour le Chef-lieu de la wilaya et pour huit autres agglomérations urbaines qui ne sont autres que les Daïras de la wilaya. Chlef est desservie par un aéroport situé à environ 10 km au nord de la ville. L’aéroport de Chlef est un aéroport civil international desservant la ville de Chlef et sa région (wilayas de Chlef, wilaya de Relizane,  wilaya de Mostaganem, wilaya de Tissemsilt, wilaya de Tiaret et wilaya d'Aïn Defla. L’aéroport est géré par l'EGSA d'Alger. Trois compagnies aériennes désertent la région dont deux compagnies françaises : Aigle Azur (au départ de Marseille), Air Algérie (au départ de Marseille) et Air Méditerranée (au départ de Lyon et de Paris-Charles de Gaulle). La ville dispose d'une gare ferroviaire, d'une gare routière et d'une station de taxis ainsi que d'hôpitaux (2: Chorfa et Ouled Mohammed) et des cliniques privées. L'évolution de Chlef est marquée par une urbanisation formée d'une succession de plans d'urgence entrepris lors des différents séismes successifs. La configuration spatiale de certaines villes de la région s'explique aisément. Il existe trois types de constructions : Le bâti ancien : ce bâti ancien est ce bâti rescapé des secousses successives qui ont touché la région. Il est très réduit et le plus souvent ce sont des constructions en maçonnerie à un seul niveau. Le même type de construction se rencontre parfois au centre des agglomérations avec un et deux niveaux suites au renforcement de l'après séisme de 1954. Le bâti préfabriqué : l’important programme d'urgence de relogement en préfabriqué dans la zone sinistrée constitue plus de 20 ans après le plus grand parc immobilier (13 000 chalets uniquement pour la ville d’El-Asnam, désormais Chlef). Le bâti moderne : on désigne sous ce terme les constructions édifiées après le 10 octobre et celles ayant fait l'objet de réparation suite aux dommages du 10 octobre. Ce type obéit à une réglementation très sévère produite sur les enseignements du séisme de 1980. Il y a lieu de souligner le plus grand soin qui est apporté depuis à la conception structurale sans en négliger la conception architecturale et esthétique de la construction.  La région fut habitée par les berbères maures, faisant partie du royaume des Massaessyles puis de la Maurétanie césarienne, les Phéniciens fondèrent des comptoirs côtiers comme Ténès - Carthéna- mais les régions intérieures restèrent indépendantes, l'histoire de la ville remonte au début de l'occupation romaine en Afrique du Nord, connue alors sous le nom de Castelum Tingitum.  n s'installant dans la vallée du Chéliff au premier siècle de l'ère chrétienne, les Romains choisirent l'actuel emplacement de la cité pour y bâtir une ville de garnison : Castellum Tingitanum. Après avoir connu un bel essor durant près de deux siècles, la ville décline. L'extinction de la vie dans Castellum fut précipitée - paraît-il - par un terrible tremblement de terre qui la détruisit totalement (la région est connue depuis longtemps pour être une zone de forte sismicité). Au passage des conquérants musulmans dans la région (au VIIe siècle), le site de l'ancienne Castellum avait la particularité de rassembler parmi les ruines de nombreuses sculptures sur pierres d'où son appellation d'El-Asnam (« les statues » pouvant être au sens d'idoles). Ce site n'a pas été ré-habité par les Arabes en raison de leur aversion pour les statues qui évoquent à leurs yeux les idoles païennes. Chlef a été le royaume de la grande dynastie berbère des Maghraoua selon Ibn Khaldoun avant les Turcs. Le XVe siècle verra l'arrivée des ouled kosseir, une tribu Djouads (noblesse militaire) dite d'origine korachite (des beni makhzoum) qui devient l'une des tribus les plus puissantes et les plus riches de la vallée du Cheliff au point qu'elle déclara une « résistance armée », en 1774, au bey d'Oran pour une histoire d'impôts.

 


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