Les banques publiques n’iront pas en bourse



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«Tant que je suis Premier ministre, il est hors de question que l’Etat ouvre le capital des banques publiques par la bourse».   Ahmed Ouyahia a été catégorique en répondant au Pdg d’Alliance assurances qui l’interpellait sur le sujet lors des débats de l’université d’été du FCE. «Les banques algériennes ont surtout besoin d’un savoir-faire et de management.» Le Premier ministre, de par ette affirmation, remet en cause les décisions du gouvernement Selll d’introduire en bouse les banques publiques, le CPA devant ouvrir le bal. A propos de l’utilisation du chèque et en répliquant au patron de Macirvie, le Premier ministre a déclaré : « C’est vous qui pouvez imposer le chèque. Il est vrai qu’il y a le problème du chèque sans provision, son auteur risque d’aller en prison, mais l’opérateur reste perdant, il faut aller vers la culture du chèque». Etant liée aux transactions sans factures, l’utilisation du chèque ne saurait être dissociée de la lutte contre l’informel qui représente 50% de l’économie. A ce propos, Ahmed Ouyahia impute une partie de la responsabilité aux entreprises privées. Si chacune d’entre elles refusait d’acheter ou de vendre sans facture, une autre culture s’installerait et l’informel que Ouyahia qualifie pour le moment de roue de secours, mais non de calamité (en termes d’emplois) s’affaiblirait. En plus clair, le Premier ministre signifiait aux chefs d’entreprises que l’informel les arrangeait quelque part, surtout en termes d’évasion fiscale. Sur un autre volet, l’hôte du FCE a indiqué que 4.000 dossiers d’investissements ont été introduits durant les 9 premiers mois de 2017  auprès des guichets uniques de l’Agence nationale du développement de l’investissement (ANDI) dans les 48 wilayas. Le Premier ministre a précisé que 24% de ces dossiers avaient été engagés au niveau des wilayas des Hauts Plateaux, et 13% au niveau des wilayas du Sud. Ce qui veut dire, selon lui, que l’investissement et les entreprises sont devenus des acteurs dans la politique nationale d’aménagement du territoire, en observant que la décentralisation du traitement des dossiers d’investissements a eu pour résultat l’émergence d’un esprit d’entreprenariat dans toutes les wilayas du pays.


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