Soustara vise l’exploit



...

C’est aujourd’hui que l’USM Alger affrontera, à partir de 20h, le Widad Athletic Club (Maroc), au stade Mohamed V de Casablanca, pour le compte de la demi-finale «retour» de la Ligue des champions d’Afrique. A l’«aller», les deux équipes s’étaient séparées, le 29 septembre dernier, sur le score de parité de zéro partout dans une rencontre disputée au stade du 5 Juillet d’Alger. Si, sur le papier, ce résultat donne l’impression d’être à l’avantage de l’adversaire marocain, le coach du WAC, Hocine Ammouta, sait bien que le 0-0 est un «score piège». La mission sera difficile pour les deux clubs, notamment pour les Usmistes qui joueront loin de chez eux face à un club qu’ils n’ont jamais vaincu jusque-là en compétitions africaines. A pied d’œuvre à Casablanca depuis jeudi dernier, les Rouge et Noir qui se sont déplacés via un vol spécial d’Air Algérie, les responsables et membres du staff du club ont tout mis en œuvre pour mettre les joueurs dans les meilleures conditions. L’entraîneur Paul Put, qui a programmé pour la journée d’hier une marche pour les joueurs aux alentours de l’hôtel, avant d’effectuer une séance d’entraînement au stade Mohamed V à l’heure du match, s’est montré optimiste quant à la capacité de ses poulains de s’imposer lors de cette rencontre. «Le match retour tournera peut-être en notre faveur. À l’extérieur, on trouve parfois plus d’espaces, ce qui permet de mener des contre-attaques. En football, tout est possible. Il ne faudra pas prendre de but et attendre patiemment les occasions de contres», avait-il déclaré, mercredi dernier, sur le site de la Fifa, avant d’ajouter à propos du match «aller» : «Le Widad est une bonne équipe, qui est logiquement venue à Alger pour arracher le nul. Nos adversaires n’ont pas pris de risques et ont joué défensif. Nous connaissions leur force et la difficulté de les affronter sur un terrain qui nous a desservis. Je ne cherche pas d’excuses, mais l’équipe qui fait le jeu est désavantagée par une pelouse en mauvais état. Nous avons dominé la majeure partie du match, mais nous ne nous sommes pas procuré Vaincre le signe indien L’USMA arrivera-t-elle, ainsi, à s’imposer aujourd’hui face au WAC, mettant un terme au signe indien ? Les Usmistes se montrent confiants. D’autant plus qu’ils seront soutenus par quelques centaines de leur supporters qui ont fait le déplacement à Casablanca qui tenteront de faire entendre leur voix dans un stade qui va être archicomble puisque les 40 000 billets mis en vente ont été écoulés en l’espace de quelques heures seulement d’après les médias locaux. Le staff de l’USMA pourra également compter sur Oussama Derfalou, qui s’est remis de sa blessure, même s’il devra se passer des services de l’attaquant Mohamed Benkablia, blessé. Le représentant algérien va, dans le même ordre, essayer de profiter de la situation difficile que vit le WAC qui était obligé de «délocaliser» sa préparation à Rabat, fuyant la colère de ses supporters. Les joueurs widadis avaient même failli faire grève mardi dernier au sujet de leurs primes «impayées». Bien évidemment, tout cela reste tributaire de la prestation des Usmistes sur le terrain. Il faut rappeler, en dernier lieu, que ce match sera arbitré par un trio sénégalais, en l’occurrence Malang Diedhiou, El Hadj Malick Samba et Djibril Camara. Dans l’autre demi-finale, Al Ahly d’Egypte va recevoir l’ES Sahel de Tunisie. Ce dernier l’avait emporté, à l’ «aller», chez lui, sur le score de deux buts à un. Si l’USMA s’impose, ce serait sa deuxième finale de cette compétition en l’espace de deux ans, après celle de 2015 perdue face au club congolais du TP Mazembe.  


Lire la suite sur El Watan.