Stratfor tance le choix du gouvernement



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L’agence privée de renseignement et d’analyse américaine, Strategic Forecasting (Stratfor), a rendu publique, jeudi dernier, une note d’analyse sur l’Algérie, dans laquelle elle critique les nouveaux choix économiques du gouvernement, notamment le recours au financement non conventionnel (planche à billets).  «L’économie algérienne vacille sur ses bases précaires. Le gouvernement sait qu’il doit adopter des réformes pour empêcher l’effondrement économique, mais son approche consiste à s’appuyer sur ce qu’il sait(connaît) le mieux : l’isolement», écrit l’agence texane dans une note publiée sur son site officiel. Confrontée depuis trois ans à la chute de ses revenus pétroliers, l’Algérie «a choisi de brûler ses économies plutôt que d’emprunter de l’argent à l’étranger. Mais cette mesure s’avère insoutenable», poursuit Stratfor. Car, les réserves de liquidités du pays «pourraient chuter sous les 100 milliards de dollars au cours des prochains mois. Ce qui incitera le gouvernement à adopter une stratégie différente». En septembre, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a annoncé un plan quinquennal visant à réduire le déficit budgétaire du pays en empruntant directement auprès de la Banque centrale. Mais le recours au financement non conventionnel, note Stratfor, «va à l’encontre des conseils du Fonds monétaire international (FMI) et comporte des risques importants, notamment une forte inflation». Ceci dit, le recours à la planche à billets «offre aux dirigeants algériens un moyen d’apaiser leur population et la communauté des affaires, au moins à court terme, sans recourir à la dette extérieure», analyse l’agence privée américaine. Estimant que «l’aversion de l’Algérie pour les investissements extérieurs est enracinée dans l’histoire et la géopolitique du pays», l’agence rappelle que sa méfiance vis-à-vis des prêteurs internationaux est liée à une expérience plus récente relative à l’épisode douloureux de l’ajustement structurel, un plan de redressement économique dicté par le FMI. Alors que le Premier ministre a promis que le gouvernement donnera la priorité à la production nationale, de «nombreux Algériens peuvent être sceptiques sur le nouveau plan quinquennal du gouvernement, ayant déjà subi les effets secondaires de la réforme économique», observe encore Stratfor. De nouvelles taxes sur une variété de produits ont coïncidé avec une réduction de 14% des dépenses gouvernementales. Dans le même temps, le budget a introduit de nouvelles taxes sur la valeur ajoutée avec une réduction globale des dépenses de 23%. «De toute façon, le FMI ne sera pas d’accord avec le plan du gouvernement. Ses dernières recommandations à l’Algérie, basées sur des discussions en mars, montrent clairement que l’institution ne voit pas de moyen pour le pays de financer son déficit sans emprunter plus d’argent à l’étranger», prédit l’agence fondée par George Friedman.  


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