EDITO

La politique, les autres et notre vie



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Depuis des années, nombreux sont  nos politiciens  qui se mettent dans la peau d'un personnage et dans un jeu de rôle. Ce qui fait d'eux de parfaits acteurs, des comédiens accomplis qui se mentent, qu'ils mentent aux populations dont ils ne cherchent qu'à s'assurer les suffrages. Le personnage transcende la personne qui porte le masque de l’ambiguïté. Le but du candidat lui dicte le discours à tenir, la posture à adopter si bien que notre politicien se  confond  avec ce magicien qui essaye d’expliquer un « tour de magie » qu’il ne connait pas lui-même. Tout est réuni pour que les hommes et les femmes politiques jouent à se faire prendre au sérieux. En vérité, il ne s'agit que d'une apparence de sérieux, vide de tout contenu et, par conséquent, résonne creux et faux. Des habits d'emprunt, un pseudonyme pour être dans l'air du temps, en attendant l'heure de vérité qui fera tomber les rideaux, après le 23 novembre 2017. Après cette date, profil bas et terrible désillusion pour certains qui, pourtant étaient donnés comme « favoris en tête de liste » .Voilà ce qui amène des franges entières de population à tirer un trait sur la politique et le politicien. Dans notre pays, le tort fait à la politique est immense. Il urge donc de restaurer son image réhabiliter le politicien. Mais comment ? Il faut retourner à la vérité et à la pureté originelles de la politique. Au regard de quoi, un chantier de la cité à construire, ce « nouveau »  politicien  plein de bonnes intentions devient à l'image d'un maçon privé de sa truelle sur un grand chantier. Pour les « vieux routiers » comme on dit, ils choisissent le « camp des gagnants et des alliances stratégiques ».La politique, est alors la bonne affaire, un champ d'opportunités juteuses qui seraient à saisir pour se servir, là où l’on doit servir les autres. A cette extrémité, que reste-t-il encore, chez nous, de sérieux dans le champ politique  quand le politicien se mue en un gourmand impénitent, à l'appétit vorace. Le temps à bien changé et la donne aussi et comme l’a si bien dit Abou El Qacem Achabbi (né probablement le 24 février 1909 à Tozeur et mort le 9 octobre 1934 à Tunis): «  si, un jour, le peuple  voudra vivre, même le destin se pliera devant sa volonté » .A chacun de prendre ses responsabilités, aujourd’hui, pour demain…


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