Fin de la campagne électorale

Place au verdict des urnes



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Lors de la dernière journée qui clôt une campagne électorale dominée par la perspective de la présidentielle de 2019 les chefs
de parti ont jeté leurs dernières cartes, chacun d'eux s'est lancé dans une sorte course contre la montre évoquant pêle-mêle les enjeux de la démocratie, la bonne gouvernance, le dialogue global et pour certains, la recomposition politique qui devrait s'opérer lors de ces élections locales.

La SG du PT, Louisa Hanoune, a insisté à Sidi Bel Abbès sur la nécessité d'un renouveau politique et d'un rassemblement autour des intérêts des travailleurs.

Mme Hanoune a souligné la « nécessité d'opérer un processus de changement démocratique politique et institutionnel » dès ce rendez-vous électoral.

Elle a insisté sur l'impératif de « séparer le monde des affaires et de l'argent de celui de la politique et des institutions » , pour « sauver l'Etat de l'effondrement et défendre la démocratie politique » ainsi que le pluralisme, et renforcer le pouvoir des assemblées locales. La SG du PT a insisté sur le « renforcement de la démocratie, la préservation de la Nation de toute forme de chaos et de la fitna ».

Le PT prône également « une recomposition politique et une résistance au déclin économique ».
Le président du MPA, Amara Benyounès, a estimé que la démocratie « signifie la priorité à l'élu et non pas au fonctionnaire et à l'administrateur ».

Il a appelé aussi à des réformes économiques « radicales, structurelles et urgentes », tout en soutenant les choix du gouvernement concernant le financement non conventionnel, mettant en garde contre « les risques de la dette extérieure pour l'avenir et la souveraineté du pays ».

Amara Benyounès a exhorté les citoyens à construire « une société de labeur pour faire face aux conjonctures économiques », déclarant que le marché national de l'emploi accusait « un déficit de 2 millions de postes dans les domaines de l'agriculture, des travaux publics et du bâtiment ».

Le président du MPA a, aussi, mis en garde contre « l'aventurisme politique », répondant à ceux qui appellent le peuple algérien à une « insurrection », et affirmant que « la violence ne mène pas à la démocratie ».

Il a ensuite demandé « de ne pas exploiter la légitimité révolutionnaire » à des fins électorales : « La guerre de libération nationale est un acquis pour tous les Algériens », a-t-il déclaré, affirmant que « tous les partis sont nationalistes sans surenchère ou monopolisation de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954 », décochant ainsi une dernière flèche au SG du FLN.

Le président du parti Talaei El-Houriat, Ali Benflis, a estimé à Sétif que les listes présentées par sa formation politique viennent « présenter une alternative pour mieux servir l'intérêt général », ajoutant que les candidats de son parti « se présentent pour ces élections par amour pour la patrie et non pas par convoitise pour les postes ».

Le président du FNA, Moussa Touati a appelé à Alger, lors d'une conférence de presse au dernier jour de la campagne électorale, les citoyens à exercer leur souveraineté « en vue d'opérer le changement », mettant en avant la nécessité de « ne pas rater ce rendez-vous et d'éviter le piège de l'abstention et du boycott » qui ne servent pas l'intérêt général. Il a appelé les citoyens à « contribuer à la surveillance en vue de préserver leur voix ».

Barrer la route aux boycotteurs

Le premier secrétaire national du FFS, Mohamed Hadj Djilani, a estimé à Batna que les élections locales du 23 novembre étaient « un moyen pour opérer le changement et ériger une démocratie pluraliste ». Djilani a précisé que ce changement porte sur l'édification d'un « Etat démocratique et social » comme le voulait la Déclaration du 1er novembre 1954.

Le président du parti El-Fadjr El-Jadid, Tahar Benbaïbeche, a appelé depuis Médéa la classe politique et le gouvernement « à travailler ensemble », estimant que « la conjugaison des efforts » de tous permettra de garantir la stabilité du pays et d'éviter le chaos. Ce dernier a affirmé qu'il n'existait « aucune solution à la crise que vit le pays en dehors des élections ».

Le patron d'El-Fadjr El-Jadid a mis en garde à cette occasion contre « toute tentative de fraude et de détournement de la volonté des électeurs », réfutant l'existence de « directives officielles appelant les représentants locaux de l'administration à favoriser tel ou tel parti politique ».

Le président du FNJS a appelé, à Aïn Defla, à une forte participation, considérant que c'est le seul moyen à même de barrer la route aux tenants du statu quo et aux opportunistes de tout bord :

« Les tenants du statu quo et les opportunistes tablent sur un boycott afin de faire ce que bon leur semble des prochaines assemblées locales, et c'est pour cette raison qu'il faut, leur barrer la route en allant en force aux urnes en vue d'exprimer son opinion », a indiqué le chef de ce parti.

Ce dernier a soutenu que l'indifférence affichée par les citoyens à l'égard de la chose politique « a galvanisé les opportunistes et redoublé leur frénésie ».


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