Prévention du cancer

quelques conseils pour réduire les risques



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Selon l’institut français du Cancer (INCa), grâce à la prévention, plus d’un tiers des cancers pourraient être évités.  En effet, ces maladies sont généralement multifactorielles. Jouer sur les principaux facteurs de risque connus permettrait de diminuer de manière significative la prévalence de cancers au sein de la population.  Aucune solution miracle n’existe pour empêcher ces maladies dont l’apparition reste difficile à expliquer dans bien des cas. Pour mettre toutes les chances de votre côté, Doctissimo a compilé les 10 principaux conseils à suivre pour réduire au mieux les risques de développer un cancer. Arrêtez de fumer Le tabac est responsable de 90 % des cancers du poumon et de plus de 50 % des cancers des voies aérodigestives supérieures (bouche, larynx, pharynx, œsophage). Il augmente aussi les risques de cancers de la vessie, du pancréas, des voies urinaires, du rein, du col de l’utérus, de l’estomac, des ovaires, du côlon, du rectum et de certaines leucémies. Il pourrait également être un facteur de risque du cancer du sein chez les fumeuses Le premier geste de prévention pour limiter les risques de cancer reste donc de ne pas fumer ou d’arrêter. Le recours de plus en plus fréquent à la cigarette électronique comme moyen de sevrage tabagique fait encore débat quant à son innocuité. Arrêtez  la consommation d’alcool L’alcool est le second facteur de risque évitable de cancer, après le tabac. Il est responsable de près de 15 000 décès prématurés par cancer en France (données 2009), soit 9,5 % de ces décès. Il a été prouvé que même une consommation faible ou modérée peut augmenter ce risque, qui ne dépend pas du type d’alcool mais de la dose consommée.  Le risque de cancer augmente en effet de manière linéaire avec la quantité d’alcool (1). Plus la dose consommée est importante, plus le risque augmente. Il n’existe pas "d’effet seuil", c’est-à-dire de quantité en dessous de laquelle ce risque devient nul. Mangez équilibré et contrôlez votre poids L’alimentation est un facteur de risque de certains cancers, sur lequel il est facile d’intervenir. Manger équilibré, en respectant les recommandations du Programme National Nutrition Santé, et contrôler son poids sont donc des éléments majeurs dans la prévention du cancer. Le surpoids et l’obésité ont en effet un rôle reconnu dans la survenue de cancers du sein (chez les femmes ménopausées), du pancréas, du rein, du côlon, du rectum, de l’œsophage ou encore du foie. Certains aliments peuvent aussi prévenir les cancers. C’est le cas des fruits et légumes en général, grâce à leur effet sur le surpoids, mais aussi grâce à leur teneur en fibres qui aideraient à diminuer le risque de cancer colorectal (même si ce rôle est discuté à ce jour). A l’inverse, certains aliments augmentent les risques de cancers : c’est le cas de l’alcool, mais aussi des viandes rouges et des charcuteries, quand celles-ci sont consommées en excès. Elles deviennent alors un facteur de risque des cancers colorectaux, c’est pourquoi il est recommandé de ne pas en consommer plus de 500 g par semaine. Le sel est aussi reconnu comme pouvant augmenter les risques de cancer de l’estomac, encore une fois quand il est consommé en excès. Pratiquez une activité physique régulière L’activité physique a prouvé son efficacité sur la réduction du risque de nombreuses maladies chroniques et de certains cancers. En plus de ce rôle préventif, ses bienfaits s’exercent aussi pendant et après les traitements anti-cancer, augmentant la qualité de vie des patients, leur survie, et diminuant le risque de récidive. L’efficacité préventive de l’activité physique a été démontrée dans la survenue de cancers du côlon, du sein et de l’endomètre (corps de l’utérus). Elle pourrait avoir aussi un rôle dans la prévention de cancers du pancréas, de la prostate et de l’ovaire (1). De plus, l’activité physique permet de lutter contre le surpoids et l’obésité, facteurs de risque de certains cancers (du sein chez les femmes ménopausées, du pancréas, du rein, du côlon, du rectum, de l’œsophage ou du foie) (2). Surveillez votre exposition aux rayons UV La surexposition aux rayons ultraviolets (naturels ou artificiels) est un facteur de risque majeur dans la survenue des cancers de la peau. En trente ans, les cancers cutanés (notamment les mélanomes) ont plus que triplé en France, parallèlement à l'engouement pour des peaux de plus en plus bronzées. Près de 70 % des mélanomes cutanés seraient directement imputables à des expositions excessives au soleil. Surveillez votre exposition aux facteurs environnementaux (pollution, radioactivité…) L’Institut de Veille Sanitaire (InVS) estime entre 5 et 10 % les cancers déclarés qui seraient directement liés à des facteurs environnementaux(1). Parmi ces facteurs dont la dangerosité a été démontrée, on retrouve les rayonnements UV, le radon (gaz radioactif naturel produit lors de la désintégration du radium en sous-sol, surtout dans les régions granitiques ou volcaniques), les particules fines (comme le diesel), le bisphénol A (et autres perturbateurs endocriniens) et l’amiant. Pour d’autres agents tels que les pesticides ou les ondes électromagnétiques, leur dangerosité fait toujours débat. Soignez vos infections Certains virus, bactéries ou parasites peuvent jouer un rôle dans l’apparition de cancers. Selon le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), près de 7 % des cancers des pays développés seraient d’origine infectieuse. Détecter et traiter ces infections le plus rapidement possible est donc un élément majeur dans la prévention de ces cancers. Une immunisation par vaccin existe pour certaines de ces infections, pour l’hépatite B et les HPV les plus fréquents. Si certains médecins les défendent, ils ont toutefois fait l’objet de polémiques. Des chercheurs accusent le vaccin contre l’hépatite B d’augmenter le risque de sclérose en plaque. Procédez à des contrôles médicaux réguliers La meilleure prévention possible des cancers reste la surveillance régulière de son état de santé, par le biais de son médecin traitant. Lui seul pourra détecter des facteurs de risques méconnus, ou même proposer des solutions afin éliminer certains facteurs connus (comme l’arrêt du tabac par exemple). Des check-up réguliers s’imposent pour s’assurer d’être en bonne santé, en particulier après 50 ans. Ce conseil s’applique aussi bien en prévention primaire, pour éviter la survenue d'un premier cancer, qu'en prévention secondaire, pour éviter des récidives. Santé


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