4 postes à pourvoir au comité exécutif



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La Confédération africaine de football (CAF) a sollicité l’approbation des associations membres pour «la tenue dans des conditions exceptionnelles, d’une assemblée générale ordinaire le 2 février 2018 au Maroc» pour élire 4 membres supplémentaires au comité exécutif «afin de mettre un terme au cumul des mandats». Les zones concernées par cette élection sont la zone ouest B (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Niger, Nigeriaet  Togo), la zone centrale (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, RD Congo, Sao-Tomé-et- Principe, Tchad), la zone nord (Algérie, Egypte, Libye, Maroc, Tunisie), la zone ouest A (Cap-Vert, Gambie,  Guinée, Guinée-Bissau, Liberia,  Mali, Mauritanie, Sénégal, Sierra Leone). Ces quatre zones devront, chacune à son niveau, combler la place vacante laissée respectivement par Kwesi Nyantakyi (Ghana zone ouest), Constant Omari (RDC zone centrale), Tarak Bouchemaoui (Tunisie zone nord), Almamy Kabele Camara (Guinée zone ouest A). Les fédérations des zones concernées ont jusqu’au 7 décembre pour confirmer la candidature d’un de leurs membres. La Fédération algérienne de football (FAF) peut faire acte de candidature et transmettre celle de son président, Kheireddine Zetchi, si, éventuellement, le bureau fédéral veut le faire après accord du ministre de la Jeunesse et des Sports. Cette élection est ouverte aux fédérations qui ne comptent pas de membre élu au comité exécutif, conformément aux statuts de la CAF qui interdisent à un pays d’avoir deux membres au comité exécutif. Dans les nouveaux statuts de la CAF, amendés après l’élection du Malgache Ahmad Ahmad au poste de président de la Confédération en remplacement du Camerounais Issa Hayatou, il est précisé dans l’article 22, alinéa 1, que l’organe de contrôle de la CAF est composé d’un président, de 13 membres issus des unions zonales, d’1 membre féminin et de 6 représentants africains à la FIFA. Il est à noter que la CAF a enfreint ses propres et nouveaux statuts en nommant le Marocain Fouzi Lakjaa comme 3e vice-président avant que les statuts de l’ère Ahmad Ahmad ne soient amendés. La FAF présentera-t-elle un candidat ? La prochaine élection de nouveaux membres au comité exécutif répond au souci de la CAF de «mettre un terme au cumul des mandats», sachant que les sortants sont membres du comité exécutif de la FIFA dans la liste des 6 personnes africaines qui siègent au conseil de la FIFA. La fin du cumul des mandats prônée par Ahmad Ahmad est une bonne chose. Reste à savoir si la FAF à travers son président se portera candidate pour récupérer la place perdue après la non-réélection de Mohamed Raouraoua au comité exécutif. A priori, la tâche ne s’annonce pas facile du tout pour Kheireddine Zetchi si d’aventure celui-ci décide de se lancer dans la bataille. Les Tunisiens voudront récupérer la place libérée par Tarak Bouchemaoui. Le président de la FTF, le docteur Wadie Jari, qui fait partie de la commission d’organisation du CHAN, nourrit peut-être l’ambition de succéder à son compatriote propulsé en mars dernier au conseil de la FIFA. L’Egypte qui a toujours été représentée au comité exécutif de la CAF voudrait bien prolonger sa présence au sein de cet organe, sans oublier la Libye qui pourrait bien présenter la candidature du président de la fédération. Kheireddine Zetchi sera fixé sur la question dès dimanche prochain lors de la réunion de l’Union nord-africaine de football (UNAF) à Tunis. Comme à son habitude, l’UNAF tranchera sur le sujet lors du rendez-vous de Tunis.  


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