«La lourdeur administrative est pénalisante»



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Entretien réalisé par Lyes Mechti Quel regard portez-vous, en tant que chef d’entreprise, sur le secteur de l’électronique et de l’électroménager en Algérie ? Nous avons tous les atouts pour développer une solide industrie dans le domaine électronique et électroménager. Nous pouvons nous attendre à un bel avenir dans ce secteur, à condition, bien sûr, de lever toutes les entraves administratives. Il faut savoir que ce secteur se développe en parallèle avec celui de l’habitat où, actuellement, des milliers de logements sont programmés à travers plusieurs régions du pays. Cela encouragera la consommation qui devrait s’orienter de plus en plus vers la production nationale. Certes, l’importation ne sera pas totalement interdite, mais il faudrait penser à protéger concrètement le produit national à travers des mesures incitatives. Il n’empêche qu’une rude concurrence se développe de plus en plus entre les différentes marques, nationales et étrangères… La concurrence est aujourd’hui normale entre les entreprises du secteur. Certes, elle devient de plus en plus rude, mais il y a une certaine fidélité de la part des clients et des consommateurs. Nous avons une assez bonne part de marché que je ne saurai définir, mais l’essentiel est que notre réseau de revendeurs agréés, composé d’une cinquantaine de points de vente, couvre actuellement toutes les wilayas du pays. Il reste que le rapport qualité/prix est le plus à même de départager la part de chaque marque sur le marché. Quelles sont les difficultés auxquelles vous faites face le plus fréquemment ? Les difficultés que nous rencontrons sont d’ordre beaucoup plus administratif que technique. Malgré la volonté des autorités publiques qui veulent encourager la production nationale et accompagner les investisseurs nationaux, malheureusement, sur le terrain, nous constatons autre chose. La lourdeur des procédures administratives nous pénalise dans notre travail. Heureusement qu’avec les banques, les relations sont meilleures et les choses se présentent plus correctement, surtout quand elles constatent la solidité financière des clients. D’ailleurs, pour nos futurs projets, nous avons besoin d’investir de colossales sommes d’argent que nous ne pouvons trouver que chez nos banques partenaires. Votre récepteur numérique a subi récemment un piratage. Le problème est-il maintenant résolu ? En effet, suite à une défaillance technique du Soft du récepteur constatée sur un modèle, dû au piratage par des étrangers, et dans le but de protection, la société a dû rappeler les récepteurs pour une maintenance technique, par le biais de nos agents agréés à travers le territoire national, à un prix ne dépassant pas les 200 DA représentant les frais de main-d’œuvre engagés pour cette opération. Malheureusement, certains intermédiaires non agréés ont profité de cette situation pour demander des sommes aux clients dépassant les 1500 DA, ce que nous désapprouvons, mais qui échappe à notre contrôle. Peut-on connaître vos résultats financiers ? Le chiffre d’affaires de la société a évolué durant ces dernières années, passant de 1,44 milliard en 2014, à 2 milliards en 2015, pour atteindre 2,2 milliards en 2016.


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