Pourquoi la facture ne baisse pas…



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La facture des importations a atteint 7,12 milliards de dollars sur les dix premiers mois de l’année 2017, contre 6,81 milliards de dollars durant la même période de 2016, soit une hausse de 4,5%. En dépit des mesures prises par les pouvoirs publics à l’effet de réduire le coût des importations, la facture de certaines catégories de produits importés ne cesse d’augmenter. Il s’agit notamment du groupe des produits alimentaires dont la facture d’importation a augmenté, selon les Douanes algériennes, à 7,12 milliards de dollars, sur les dix premiers mois de l’année 2017, contre 6,81 milliards de dollars durant la même période de 2016, soit une hausse de 4,5%. Selon les experts, cette tendance, toujours haussière, est le résultat logique de la faible production locale, notamment dans la filière lait. «Ce constat est également valable pour la filière de la céréaliculture qui n’arrive toujours pas à améliorer ses rendements, et la facture des importations, concernant ce groupe, diminue non pas parce que les volumes importés ont diminué, mais tout simplement parce que les prix sur les marchés mondiaux ont baissé ces derniers temps», fait remarquer Aïssa Menceur, consultant expert en agronomie. Pour lui, l’Algérie n’est toujours pas sortie du type agricole pluvial dépendant entièrement des précipitations pour son approvisionnement en eau, d’où «la faiblesse des rendements enregistrée chaque année». Les 40 milliards de dinars alloués annuellement pour le soutien de la filière lait n’ont pas pu résoudre ses contre-performances, du fait que les actions de soutien n’ont pas ciblé le volet alimentation de bétails et la culture fourragère, explique encore l’expert. Et de préciser que «tant que les éleveurs ne maîtrisent toujours pas les techniques d’élevage modernes, la production ne connaîtra pas d’amélioration». Pour d’autres économistes, l’importation des produits alimentaires ne saurait diminuer «aussi longtemps que la question des subventions ne trouvera pas une solution définitive». Pour eux, si les subventions à la production ont un effet positif sur les secteurs concernés, en revanche, le soutien à la consommation empêche la réduction des importations. C’est la raison pour laquelle les pouvoirs publics avaient annoncé avoir lancé une réflexion sur la maîtrise, à moyen terme, de la politique des subventions, qui relève, somme toute, d’un caractère sensible et compliqué. Sur un autre plan, d’autres spécialistes affirment que les coûts d’importation, à l’international, ont considérablement grimpé, «ce qui impacte nécessairement la facture des achats». L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) l’a d’ailleurs souligné dans un récent rapport, précisant qu’au moment où les prix des denrées alimentaires sont restés stables, dans l’ensemble, le coût de la nourriture importée a augmenté en 2017, pour atteindre les 1,413 trillion de dollars, «soit une hausse de 6% par rapport à l’année précédente». Selon la FAO, cette facture importante s’explique par une hausse de la demande alimentaire internationale et des tarifs de fret.  


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