Affaire ENI-Sonatrach 

plusieurs magistrats et avocats arrêtés par la police italienne



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Par R. Mahmoudi – La police milanaise a perquisitionné, mardi, les bureaux de la compagnie pétrolière italienne ENI et interpellé par la même occasion l’ancien chef du département juridique d’ENI et actuel directeur de la société, Massimo Mantovani, rapporte l’agence italienne d’information Ansa.

Pour rappel, Mantovani avait mené des enquêtes en tant qu’ancien chef du département juridique d’ENI jusqu’en octobre 2016. Il est accusé de faire partie d’une association criminelle et d’avoir produit de fausses informations.

Plus tôt mardi, dans une affaire connexe, un magistrat a été arrêté dans le cadre d’une enquête visant 15 personnes impliquées dans des manœuvres liées à la fraude fiscale, à la corruption et à des manipulations des procédures judiciaires. Elles sont accusées de tromper la justice italienne pour protéger les responsables impliqués dans le scandale  liant ENI à Sonatrach ainsi qu’à la société pétrolière nigériane.

Parmi les magistrats arrêtés figure l’ancien procureur Giancarlo Longo. Celui-ci est soupçonné d’avoir «concocté» avec Amara, qui était l’un des avocats du géant pétrochimique, de fausses informations dans le but de déstabiliser le groupe ENI.

Les hommes d’affaires Fabrizio Centofanti et Enzo Bigotti sont également impliqués dans cette affaire. La même source cite également le nom de Riccardo Virgilio, fonctionnaire à la retraite du tribunal administratif supérieur du Conseil d’Etat.

Cette vague d’arrestations va donc relancer cette affaire qui traîne depuis quelques années et permettra d’en entrevoir enfin l’épilogue. En tous les cas, c’est le retour à la case départ pour Chakib Khelil et ses associés, cités dans cette affaite.

R. M. 

 


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