Prospection pétrolière

Sonatrach fait une découverte au Niger



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Le groupe Sonatrach, par le biais de sa filiale internationale Sonatrach International Petroleum Exploration and Production Corporation (Sipex) vient de fait une découverte de pétrole dans la région de Kafra au Niger, selon son PDG Abdelmoumen Ould Kaddour, qui s’exprimait hier, en marge d’une visite qu’il effectuait à Hassi Messaoud. La découverte n’a pas encore de portée économique précise le PDG de Sontarach, mais « les prémices sont prometteuses ». Il est à savoir que la prospection en question entre dans le cadre d’un contrat à de prospection et de recherche des hydrocarbures sur le bloc Kafra l signé le 9 juin 2005, à Niamey, au Niger. Le bloc Kafra est situé à la frontière algéro-nigérienne et est mitoyen au Permis de prospection Tafassasset détenu par Sonatrach, en territoire Algérien. Le permis en question concerne une superficie de 23 737 Km2 et bénéficiait au moment de la signature, d’un environnement pétrolier favorable au vu d’une découverte d’huile, plus au Sud, dans le bloc Agadem selon Sonatrach. Les engagements minimums des travaux sur douze années, étalées en 3 périodes de 4 années chacune, consistaient en la réalisation de 1000 km de sismique 2D durant le première période (ferme), 400 km de sismique 2D et deux puits d’exploration pour la deuxième période, et 400 km et un (01) puits d’exploration pour la troisième période (optionnelle). L’investissement global du contrat est de 29,5 millions de dollars, dont 6 millions pour la première période ferme de quatre ans, 15 millions pour la deuxième période et 8,5 millions pour la troisième période. Il est à rappeler que Sonatrach veut se positionner en Afrique à travers notamment des contrats signés avec le Niger mais aussi avec la Libye ou la situation sécuritaire ne permet pas encore un retour de Sonatrach sur les lieux de prospection. Prospection de marchés gaziers en Asie « Nous sommes entrain de préparer le futur », tient à souligner par ailleurs le PDG de Sonatrach qui explique qu’aux Etat- unis, ou il se trouvait il y a quelques semaines, la question de l‘achat de méthaniers par Sonatach avait été soulevée. L’interlocuteur américain de Ould Kaddour s’étonnait de voir le groupe algérien optait pour ce genre de transport gazier, alors que l’Europe est toute proche et les installations de transport, types pipelines, existantes. Une interrogation à laquelle la PDG dit avoir opposé la volonté de l’Algérie de chercher de nouveaux marchés gaziers en Asie, étant donné la volatilité du marché gazier, et les parts que prend en Europe le gaz Russe et américain. «C’est un marché dont on ne connaît pas de stabilité du point de vue économique, donc nous avons acheté des méthaniers pour prospecter des marchés lointains, et transporter notre gaz en Corée, en Chine.. », affirme M. Ould Kaddour. Et d’ajouter: «quand il y a des difficultés à écouler notre gaz en Europe, ou il y a de nouveaux acteurs, il faut qu’on trouve des solutions». Le PDG de Sonatrach a ainsi fait part de la volonté de son groupe de miser sur ses capacités importantes en gaz en diversifiant les marchés et les partenaires. «Si pour le pétrole nous avons des capacités qui sont limités par l’accord de l’OPEP, pour le gaz nous sommes libres d’exporter autant que nous le voulons. Nous voulons mettre le paquet sur l’industrie du gaz, mais pas uniquement pour l’export. Il faut aussi étudier la transformation pour développer la pétrochimie, car si 1 BTU de gaz coûte un dollar, une fois transformé il coûte dix dollars. Ce sont des pistes que nous sommes entrain de développer, dans la nouvelle stratégie, dont nous dévoilerons les contours prochainement, souligne M. Ould Kaddour. Pour ce dernier, «la pétrochimie c’est l’avenir», mais il est nécessaire selon lui «de nouer des partenariats avec des compagnies étrangères car les projets sont coûteux et nécessitent une technologie avancée. Nous devons partager les risques» ajoute-il. Le PDG de Sonatrach affirme également que beaucoup d’entreprises américaines souhaiteraient revenir en Algérie. «C’est l’une des meilleures nouvelles que j’ai eu à entendre. C’est tellement important pour nous de pouvoir leur dire que nous sommes un pays sûr. Un pays debout, malgré la terrible période que nous avons passée » et qui a laissé des séquelles concernant la question de sécurité, selon le PDG de Sonatrach.


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