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- Le géant italien Eni a annoncé hier avoir enregistré en 2017 un bénéfice net de 3,43 milliards d'euros, contre une perte de 1,46 milliard un an plus tôt, grâce au rebond des cours du brut et un niveau de production record. Ce chiffre est très largement supérieur aux attentes. Selon le consensus Factset Estimates, les analystes tablaient sur un bénéfice de 1,98 milliard d'euros. Sur le seul quatrième trimestre, le bénéfice net s'est envolé, atteignant 2,1 milliards, soit six fois plus que l'an passé à la même période, et ce, alors que les analystes s'attendaient à 604 millions. Son bénéfice net ajusté — un indicateur scruté de près, qui exclut des éléments volatils et exceptionnels — a atteint sur l'année 2,4 milliards d'euros contre une perte de 340 millions un an plus tôt. Le chiffre d'affaires s'élève à 66,92 milliards d'euros, un résultat là aussi meilleur qu'attendu, les analystes pronostiquant 65,69 milliards. Ces résultats ont été favorisés par le rebond du cours du pétrole. Eni a parallèlement accru sa production. Sur l'année, celle-ci a atteint 1,82 million de barils par jour, le niveau le plus haut de son histoire. - L'euro accentuait sa hausse face au dollar, hier, évoluant à ses plus hauts niveaux en plus de trois ans face à un billet vert délaissé par les cambistes qui semblaient avoir déjà intégré aux cours une hausse prochaine des taux d'intérêt américains. L'euro valait 1,2525 dollar — grimpant même dans la matinée à 1,2555 dollar, son niveau le plus fort depuis mi-décembre 2014 — contre 1,2500 dollar jeudi soir et 1,2451 dollar mercredi. La monnaie unique européenne montait légèrement face à la devise japonaise, à 132,77 yens pour un euro contre 132,67 yens jeudi soir. Le billet vert baissait un peu face à la monnaie nipponne, à 106,03 yens pour un dollar contre 106,14 yens la veille. Les analystes considèrent que le mouvement de vente qui frappe le dollar ne montre pas de signes d'apaisement. Le billet vert avait amorcé une reprise mercredi juste après la publication de données montrant une hausse plus marquée qu'attendu des prix à la consommation aux Etats-Unis en janvier, avant de renverser la vapeur et de baisser fortement, mouvement qui se poursuivait hier. - La République du Congo, l'un des pays pétroliers du golfe de Guinée, vient de décider d'adhérer à l'Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (OPEP), une décision qui arrive à point nommé, étant donné que la production du pays atteindrait 350 000 barils par jour en 2018, contre 280 000 en 2017. L'or noir étant la première richesse nationale, cette hausse de production occasionnerait un taux de croissance de plus de 3% en 2018, contre moins de 2% entre 2015 et 2016, selon les prévisions du gouvernement. Le Congo doit cette embellie au gisement Moho Nord dont la production connaîtra un pic de 100 000 barils par jour et à celui de Banga Kayo qui produira 50 000 barils par jour en 2018. Ces deux champs représentent respectivement un investissement de 11 et 2 milliards de dollars américains. Dans un communiqué, la présidence congolaise justifie le choix du pays d'appartenir à l'OPEP. «Ce statut de membre de plein droit témoigne de l'engagement du Congo d'appartenir à un cartel ayant entre autres missions la fixation des quotas de production qui influe sur les prix de vente du pétrole, et ce, dans l'intérêt des pays membres», indique le texte.  


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