Les USA proposent des contacts secrets à Téhéran



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L'administration américaine a proposé à l'Iran des négociations secrètes dans un pays tiers pour régler leurs différends, une proposition rejetée par Téhéran, n'ayant plus confiance en Washington, affirme un journal koweïti, repris par l'agence russe Sputnik.

Les États-Unis ont proposé à l'Iran de mener des négociations secrètes dans un pays neutre afin de régler leurs divergences, a affirmé mercredi le journal koweïtien Al-Jarida, citant une source au sein du Conseil suprême de sécurité nationale de la République islamique. « Les Américains ont proposé Mascate (Oman) ou Genève comme lieu pour ces consultations. Initialement, il n'était question que des prisonniers ayant la double nationalité détenus dans les prisons iraniennes, mais plus tard, il a été proposé d'examiner tout l'éventail des questions en suspens à condition que la confidentialité soit respectée », a indiqué la source. Téhéran aurait répondu que les États-Unis avaient perdu sa confiance, surtout après que le Président Donald Trump a annoncé sa position sur l'accord nucléaire. Le Conseil suprême de sécurité nationale a rejeté tout contact avec Washington, selon la source. Aucun commentaire de Washington ou de Téhéran n'a encore été donné à la presse. Le 13 octobre 2017, Donald Trump a formulé une stratégie américaine plus rigoureuse vis-à-vis de Téhéran. Il a notamment promis d'obtenir une modification de l'accord sur le nucléaire iranien, refusant de reconnaître que l'Iran le respectait totalement.

Il y a quelques mois, Ali Akbar Salehi, chef de l'Organisation de l'énergie atomique iranienne, avait affirmé dans une interview au journal allemand Der Spiegel que l'Iran avait l'intention de respecter l'accord sur le nucléaire même si les États-Unis le quittent. « Si les États-Unis sortent de l'accord, mais que les autres signataires maintiennent leur engagement, donc le Royaume-Uni, l'Allemagne, la France, la Chine et la Russie, alors il est plus que probable que l'Iran respectera cet accord, même sans les USA. Mais, dans le cas où les États-Unis sortent de l'accord et que l'Europe les suit, cette affaire sera un fiasco et l'Iran retournera à ce qu'il faisait auparavant, techniquement parlant, à un niveau beaucoup plus élevé », a-t-il souligné.


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