Médecins résidents

Démonstration de force à Oran



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La manifestation était encadrée par un dispositif sécuritaire impressionnant ; cela dit, aucune animosité n’a été constatée. Ils étaient nombreux, hier, les médecins résidents à avoir battu le pavé dans les rues d’Oran. Selon les organisateurs (affiliés au Camra), près de 4000 blouses blanches, venues d’Oran, de Sidi Bel Abbès et de Tlemcen, ont manifesté pour clamer leur colère et leur indignation. Le cortège a démarré du CHU d’Oran avant d’aboutir au siège de la wilaya, en passant par le boulevard Benzerdjeb, boulevard Emir Abdelkader et le front de mer. Il était encadré par un dispositif sécuritaire impressionnant, ceci dit, aucune animosité n’a été constatée. «On a programmé une marche pacifique, régionale, en incluant les médecins d’Oran, de Sidi Ben Abbès et de Tlemcen. Voilà déjà plus de 80 jours que nous sommes en grève. Quand on a demandé à ce qu’il y ait des audiences au niveau de la commission intersectorielle, ils ont répondu par la négative car le Premier ministre nous a traités de semeurs de pagaille, et martelé qu’il ne dialoguerait pas avec des ‘‘fawdawiine’’», explique le Dr Melliani, l’un des représentant des médecins résidents. C’est donc en réaction aux propos du Premier ministre que les médecins résidents ont décidé d’organiser cette manifestation pacifique. «Nous voulons dire au Premier ministre que nous ne sommes pas des fauteurs de troubles. Nos revendications sont claires, légitimes, faisables.» Quant aux revendications des médecins, elles sont toujours de mise et concernent en premier lieu l’abrogation du caractère obligatoire du service civil. «Il est utile de préciser que nous réclamons l’abrogation et non l’élimination du service civil. Après cela, il y aura absolument une amélioration des conditions de travail (plateau technique, mesures incitatives, etc.).» L’autre point qui suscite la colère des blouses blanches concerne le service militaire. «On réclame l’égalité avec tout autre citoyen algérien. Nous sommes avant tout des citoyens algériens avant d’être des médecins. Ce n’est pas normal que lorsqu’un médecin dépose un dossier de soutien de famille ou de maladie, il n’est pas accepté automatiquement. La situation, dans ce volet, est assez floue et nous laisse à penser que nous sommes des citoyens de seconde zone.» Le troisième point relève du volet de la formation, «très précaire actuellement, et qui se dégrade de plus en plus» à leurs dires. «On n’accepte plus des médecins algériens à l’étranger, à cause de la formation, et cela bien que nos médecins soient aussi compétents que leurs collègues d’Europe. Nous réclamons le droit de bénéficier d’une formation de qualité», dit-il pour finir.  


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