Grève dans l’éducation – La lettre de Nouria BENGHABRIT qui charge les syndicats



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Alors que l’ultimatum lancé par La Ministre de l’Education Nationale avant l’entrée en vigueur de la sanction de radiation de plus de 19.000 enseignements a pris fin, Le Ministère de l’Education Nationale (MEN) a adressé le 21/01/2017, une lettre aux élèves, leurs parents et aux fonctionnaires du secteur.

Dans cette lettre, La Ministre Nouria BENGHABRIT rassure les élèves en affirmant que toues les mesures ont été prises pour garantir leur droit constitutionnel à l’enseignement.

”non seulement vous n’avez pas cours pendant un certain temps, mais vous constatez que vous accumulez des retard alors que vos camarades qui ont les moyens suivent des cours particuliers”

La Ministre indique qu’il est clair que les enfants ne peuvent payer le prix d’une surenchère syndicale.

Les parents d’élèves sont également rassurés par la Ministre quant aux efforts fournis et leur sens de la responsabilité.

Aux fonctionnaires, elle s’adressera en les informant des efforts que le Ministère consent à résoudre les problèmes socio-professionnels qui peuvent l’être et améliorer les conditions de travail ainsi que les compétences professionnelles.

”Ce que la situation actuelle nous apprend, c’est l’urgence de cibler dans la formation des enseignants , les dimensions relatives à  l’éthique et à la morale liée au métier ainsi que le respect de la réglementation et au droit auquel tout fonctionnaire doit se conformer”.

Les syndicats, qui doit-on le rappeler ne sont pas des partis politiques, sont restés campé sur leurs positions, malgré les appels à l’apaisement, les ponctions sur salaires, malgré l’illégalité de la grève décrétée par la Justice ou encore de la menace de licenciement.

La question que nous soulevons est de savoir si les grèves à répétition dans le secteur et qui pénalisent nos enfants, doivent vraiment exister ?

Voilà un débat qui mérite d’être imposé aux élites de la Nation.

Ne doit-on pas aller vers l’instauration d’un service minimum dans l’éducation nationale rendant les grèves impossibles ?

Pour cela une réforme du code du travail est nécessaire afin de protéger de manière définitive les élèves de toutes suspension de leur scolarité.

Mais osera-t-on aller jusque là?


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