Le coût exorbitant des communes



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Plus de 80% de l'énergie produite à l’échelle nationale est consommée au niveau des collectivités locales. C’est ce qu’a révélé, jeudi à Alger, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, lors d’une rencontre consacrée à la question de l'efficacité énergétique dans les collectivités locales. Selon le ministre, les principaux sites consommateurs sont les bâtiments administratifs et publics, les logements sociaux, les écoles et les mosquées, ainsi que l'éclairage public. La gestion de cette consommation n’étant pas bien maîtrisée, une facture faramineuse est annuellement supportée par le Trésor public. Rien que pour l’éclairage public, qui représente 77% de la consommation des communes et 40% de la consommation nationale d’énergie, pas moins de «13 milliards de dinars sont défalqués annuellement du budget de l’Etat, alors que les créances non payées sont estimées à 4,8 milliards de dinars». «La facture de l'éclairage public est payée par le Trésor public (...) et ce coût exorbitant est dû en premier lieu à la mauvaise gestion», a affirmé M. Guitouni. A ce propos, le ministre a appelé le groupe Sonelgaz à accompagner les collectivités locales dans le programme de rationalisation de la consommation énergétique, indiquant que «le rôle de Sonelgaz ne se limite pas uniquement à exiger des communes le paiement des créances ou à procéder à la coupure, mais à œuvrer également à sensibiliser au sein des collectivités locales pour une consommation rationnelle». Tout en appelant à la nécessité de rationaliser la consommation de l’énergie au niveau des communes, le ministre a rappelé que le gouvernement œuvre à la mise en place d'un «nouveau modèle de consommation au niveau des collectivités locales, basé sur la consécration de l'efficacité énergétique», ajoutant qu’un programme ambitieux a été mis en place visant à économiser 92 millions de tonnes d'équivalent pétrole (tep) en matière d'énergie, ce qui permettra une épargne de 42 milliards de dinars, en réduisant la consommation énergétique de 9%. Pour sa part, la sous-directrice au ministère de l'Intérieur, Nahla Kheddadj, a mis en exergue l’impérative nécessité d’aller vers un nouveau modèle de consommation fondé sur la «rationalisation de la consommation énergétique et la transition graduelle vers les énergies renouvelables». «Il est nécessaire d'œuvrer à la réduction des charges budgétaires des collectivités locales, qui peuvent réaliser l'efficacité énergétique à travers de simples pratiques en matière d'utilisation des lampes à basse consommation, tout en s'orientant vers les énergies renouvelables, notamment en matière d'éclairage public», a-t-elle souligné, relevant que la facture de consommation de gaz et d’électricité représentait de 2 à 5% de l'ensemble des dépenses de gestion de la commune. Parmi les solutions proposées, il a été mis en avant l’utilité de relancer le plan de sensibilisation sur l'utilisation des lampes LED et l’exploitation de l'énergie solaire pour la production de l'électricité.     


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