FLAMBEE DES PRIX DU POISSON

La sardine à 600 DA le kilo à Oran



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La flambée des prix n’épargne désormais aucun produit sur les marchés de la wilaya d’Oran. Après les fruits, les légumes, la viande, le poulet et les œufs, c'est au tour des prix de la sardine de flamber sur les marchés de la criée. En effet, les prix du "poisson du pauvre" s'affolent ces jours-ci, allant même jusqu'à atteindre un seuil avoisinant 600 DA le kilo. Les prix appliqués sont considérés comme étant "exagérés" par le consommateur. Le plus populaire des poissons, en l’occurrence la sardine, est ces jours-ci inabordable. «Avant, tout le monde se permettait ce plat et aujourd'hui on ne peut même pas rêver de voir la sardine dans nos assiettes. C’est devenu un luxe. Ce met sur lequel se rabattent les pauvres et les petites bourses se fait désirer, ces derniers temps, dans les marchés habituels de la Bastille. Et si on arrive à la trouver, la sardine est cédée à des prix exorbitants qui ne sont pas à la portée des revenus modestes. Tout le monde se souvient du bon vieux temps lorsque les marchands sillonnaient les quartiers et les villages pour vendre la sardine à la criée à des prix abordables pour tous», dira   Houari, père de famille. Les marchands quant à eux justifient ces prix exorbitants par la rareté de la sardine sur la côte méditerranéenne et les mauvaises conditions climatiques. «Ce sont les propriétaires de chalutiers qui contrôlent les prix. Si le casier est vendu cher, nous sommes obligés de le revendre cher. En plus, sa commercialisation est soumise à la loi de l'offre et de la demande, on n'y peut rien si les petites bourses n'arrivent pas à se l'offrir», se justifiera un marchand, tenant boutique au marché de la ville d’Oran. Selon ce dernier, le prix de la sardine risque de s’envoler encore au cours de ce mois de mars, en raison des restrictions de pêche imposées.


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