Le monde du travail reste régie par une législation imposant des mesures aux employeurs, malheureusement, certaines entreprises activant au Sud ne semblent point s’y conformer aux textes en vigueur. A ce jour, travailler au Sud, reste encore un calvaire si pénible a endurer. Certaines entreprises pratiquent en matière salariale un système de rémunération qui demeure discriminatoire et souvent inférieur à celui pratiqué par les entreprises cocontractantes pour les mêmes postes de travail. Les conditions d’exercice laissent également à désirer et ne répondent nullement aux normes exigées par le code du travail, selon certains travailleurs. D’autres contraintes sont liées également au recrutement qui favorise des ouvriers venus de si loin au détriment des locaux. Ce mode de recrutement ne cesse d’être pointé du doigt par les citoyens du Sud, et déclenche de temps à autre, l’ire de ces derniers. Quant aux conditions d’hébergement et de restauration, certains prestataires de services, engagés par des entreprises étrangères, ne répondent point aux cahiers de charges, et font juste le peu pour leurs travailleurs. Certains employés dénoncent les dures conditions d’existence au sein de certaines bases de vie, où vivre relève de l’impossible. Aujourd’hui, il est encore temps de se pencher sérieusement sur la question de l’exercice au Sud , qui ne parait que profiter aux prestataires de services qui ne semblent pas trop accorder d’intérêt aux travailleurs, soumis à l’exploitation pure et simple, et surtout ne point se fier aux textes législatifs en la matière. Le dernier bilan dressé par le ministère du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale par l’une de ses inspections , faisant ressortir que 6.366 procès verbaux d'infraction à la législation du travail en 2017 à l'encontre de 454 organismes employeurs dans les wilayas Sud du pays, n’est qu’un pas positif en matière de respect de la législation du travail, méritant toutes les félicitations. Néanmoins, d’autres mesures plus sévères s’imposent, pour tout le bonheur du travailleur, dont l’effort fourni reste encore au deçà du salaire perçu, et mérite un mieux-être, surtout au Sud où les conditions d’exercice demeurent si difficiles.