Message de condoléances tardives de la France et attitude déplacée des médias marocains/ La réaction d’Ouyahia 



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Répondant aux questions de la presse concernant les condoléances tardives exprimées par le président français Emmanuel Macron suite à la mort de 257 personnes dans le crash d’un avion de l’armée à Boufarik, et l’attitude de la presse marocaine qui a traité le sujet de manière indélicate et complètement déplacée, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a opté pour la prudence.

« Le président Macron ainsi que les autorités françaises à plusieurs niveaux, ont présenté leurs condoléances », a fait savoir Ahmed Ouyahia, lors de la conférence de presse qu’il a animée ce samedi à Alger, avant de s’interroger sur l’opportunité d’entrer dans de telles polémiques.  « Avec la France, nous avons vécu beaucoup de crises dans le passé, mais le réchauffement des relations nous a permis d’accomplir des choses positives », a-t-il soutenu.

Rebondissant là-dessus, le Premier ministre a indiqué que les relations avec le Maroc sont perçues par la même optique. « Les Marocains veulent faire de nous une partie du conflit qui les oppose au Polisario. La lecture faite de la présence de Sahraouis dans l’avion qui s’est crashé à Boufarik est motivée par cette approche marocaine du conflit », a-t-il soutenu, soulignant que l’Algérie a pris pour habitude d’agir avec « sagesse » dans de telles circonstances. M. Ouyahia a indiqué que l’État algérien ne se fera pas entraîner dans de telles polémiques.


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