AIN EL TURCK (ORAN)

La cité Colonel Othmane souffre en silence



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Les résidents de la cité résidentielle de hai Colonel Othmane ex Bouisseville Chat, une localité relevant de la commune d’Ain El Turck, souffrent toujours de l’absence de certaines commodités nécessaires à une vie décente. La population de ce village  touristique déplore, ainsi, l’absence des réseaux d’alimentation  du gaz naturel  ainsi que l’absence d’eau potable qui, depuis une semaine n’a pas encore vu le jour et  ont été obligés de s’approvisionner en eau de citerne moyennant la  somme de 1200.00 da la citerne par tractation. Pourtant, expliquent les  résidents, les responsables locaux ont été saisis à plusieurs reprises pour la prise en charge de ces doléances, mais en vain. Au fil des années, ils ne voient toujours rien venir. À propos du problème du gaz de ville, les mêmes interlocuteurs avouent que la saison hivernale est particulièrement rude dans cette région  où sont enregistrées des chutes de  pluies avec des  inondations et des baisses sensibles des températures. Et la population locale en souffre vraiment. Pour se chauffer, les villageois recourent à des moyens primitifs, au gaz butane avec tous les désagréments de disponibilité des bonbonnes et d’éloignement des dépôts de vente que les habitants endurent surtout durant la saison hivernale. «L’hiver dernier a été assez rude et nous avons vécu un calvaire en raison de l’absence du gaz de ville et surtout de l’indisponibilité du gaz butane», témoigne  un autre résident. L’autre contrainte à laquelle est confrontée la population de cette cité est l’absence de l’eau potable  qui se fait rare seulement un jour sur deux et le soir et en ce  moment il n’est pas encore arrivé depuis une longue semaine, les robinets sont à sec .Selon les villageois, ce problème est crucial et les excède au plus haut point, notamment en été où les besoins en eau sont accrus et les ressources en eau rares. Pour pallier ce manque, les habitants plus aisés, recourent au remplissage de citernes moyennant des sommes exorbitantes. Un «luxe» que ne peuvent se permettre les villageois de condition modeste de payer  la  citerne d’eau non potable au  prix trop exorbitant  1200.00 da à 1600.00 da la citerne. Ceci dit, ce qui accentue le calvaire des habitants c’est la non-délivrance des autorisations pour creuser des puits pour s’approvisionner en ce liquide précieux. «L’eau est une denrée rare que les habitants de  cette cité ont du mal à se procurer en quantité suffisante. En plus de cette galère, nous n’arrivons pas à nous procurer les autorisations nécessaires pour construire des puits pour nous approvisionner en eau potable. Nous avons exposé cette contrainte à plusieurs responsables dont ceux de la commune. Mais en vain», confie un résident.


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